Maroc : la presse électronique n’est pas concernée par la taxe écran

8 février 2018 - 14h00 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

La presse électronique n’est pas concernée par la décision d’élargir la taxe écran, vient d’indiquer la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ).

La FMEJ affirme dans un communiqué avoir tenu une réunion « fructueuse » avec le directeur général des impôts, Omar Faraj, notant que ce problème a été réglé en trouvant l’interprétation correcte de l’article 251 du Code des impôts selon laquelle la presse électronique en général n’est pas concernée par cet article qui traite de la « diffusion » de publicité sur la télévision et les autres écrans, sachant que la presse électronique ne fait pas de la diffusion sur les ondes hertziennes mais de l’édition.

Une note explicative publiée mercredi par la Direction générale des impôts (DGI), avait conclu que les annonces publicitaires faites par des panneaux électroniques fixes ou mobiles ainsi que via des bannières ne reposent pas sur les technologies de diffusion et ne sont pas donc soumises à cette taxe.

Et de préciser que la taxe s’applique aux annonces publicitaires qui parviennent au public via les sites de diffusion vidéo comme « YouTube ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Presse - Omar Faraj - Direction générale des impôts (DGI)

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les avertissements de la DGI aux influenceurs

Les influenceurs marocains sont sommés par la Direction générale des impôts (DGI) de déclarer leurs revenus et de payer leurs impôts. Ils ont reçu des lettres de relance, certainement le dernier avertissement avant la phase de répression.

Marocains, n’oubliez pas de déclarer les revenus fonciers

Le dépôt de la déclaration de revenus fonciers soumis à l’impôt sur le revenu (IR) et le paiement dudit impôt, doivent être effectués au plus tard le 29 février, a prévenu la Direction générale des impôts (DGI).

Maroc : les agriculteurs rattrapés par l’impôt

Au Maroc, les petits agriculteurs exploitants agricoles exonérés d’impôts réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 5 millions de dirhams, doivent désormais remplir une déclaration de revenus, a récemment rappelé la Direction générale des impôts (DGI).

Tollé après la caricature du roi Mohammed VI par Charlie Hebdo

Le Conseil National de la Presse (CNP) a fermement condamné ce qu’il qualifie d’«  acte criminel odieux » du journal français Charlie Hebdo, l’accusant de s’attaquer directement au Roi Mohammed VI.

Le fisc marocain examine de près les comptes bancaires

Au Maroc, la Direction générale des Impôts (DGI) continue de traquer les « mauvais contribuables ». Elle a récemment lancé une vaste opération de contrôle et de vérification des comptes bancaires.

Maroc : du nouveau pour la vignette automobile

Les Marocains peuvent déjà commencer à payer la Taxe Spéciale annuelle sur les Véhicules (TSAV). Quid des nouveautés liées au paiement de cette taxe ?

Suite à un contrôle fiscal, Maroc Telecom va payer 600 MDH

Maroc Telecom et le fisc sont parvenus à un protocole d’accord pour le règlement d’un montant de 600 millions de dirhams, suite à un contrôle fiscal effectué en juin 2022.

Le fisc marocain trouve une nouvelle méthode pour traquer les mauvais contribuables

Le fisc marocain affiche sa détermination à lutter contre l’évasion fiscale. Il a trouvé une nouvelle méthode pour traquer les fraudeurs et mauvais contribuables.

Traque aux fraudeurs : les influenceurs marocains dans le collimateur du fisc

La direction générale des impôts (DGI) vient d’adresser une mise en demeure aux influenceurs possédant des biens ou recevant de l’argent de l’étranger, les invitant à les déclarer et à payer l’impôt correspondant.

Maroc : L’envers du décor du statut d’auto-entrepreneur

Quelques années après son adoption, la loi n° 114-13 du 19 février 2015 relative au statut de l’autoentrepreneur a montré ses limites. Seuls les chefs d’entreprise du royaume en tirent grand profit.