Le secteur immobilier, à l’instar de nombreux autres secteurs au Maroc, a été fragilisé par la pandémie du covid-19 qui a obligé l’État à prendre des mesures strictes dont le confinement et l’état d’urgence. Au nombre des actions menées pour amoindrir le choc, la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a mis en place une cellule de crise ayant abouti à la concrétisation d’un certain nombre de démarches.
La FNPI n’a pas voulu croiser les bras, en attendant la fin de la crise sanitaire. Elle a, dans un premier temps, lancé une opération pour récolter la contribution des membres directs et associations régionales de la fédération, au Fonds covid-19. Cette initiative a permis à ce jour la collecte de 80 millions de dirhams versés au Fonds.
À ce montant, s’ajoutent des contributions matérielles telles que "des dons de paniers alimentaires, la mise à disposition de biens de promoteurs comme supports hospitaliers ou comme résidence aux corps médicaux dans différentes régions du royaume". C’est après ce "devoir patriotique" que les promoteurs se sont penchés sur l’identification des principaux maux dont souffre le secteur en cette période de crise, rapporte aujourdhui.ma.
Après diverses réunions en visioconférence sur les diverses problématiques générées par le covid-19, la FNPI s’est adressée à l’instance parlementaire à qui elle a remis un rapport de synthèse sur le secteur du bâtiment. Le président de la fédération s’est entretenu avec le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration pour "transmettre les difficultés et les doléances du secteur".
L’accélération des procédures administratives ralenties par le confinement, vient en tête dans le classement des doléances présentées par les promoteurs. Ceci a nécessité l’adoption d’échanges numérisés des dossiers par l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie. Il faut noter également "la mise en place effective de traitements via des plateformes numériques des dossiers d’instruction des autorisations de construire". Selon le journal, "une quinzaine de mesures sont en cours d’étude et d’instruction au niveau du ministère de l’Habitat, de l’urbanisme et de la politique de la ville".