Maroc : les restaurateurs dénoncent le payement des taxes locales
Dans une lettre adressée au ministère de l’Intérieur ce lundi 15 février, l’Association nationale des patrons des cafés et des restaurants au Maroc (ANPCRM) demande une audience...
Les cafés et restaurants ont été autorisés à rouvrir leurs portes à partir du 28 mai, dans le respect strict des mesures de prévention sanitaires édictées pour freiner la propagation du coronavirus. Seulement, cette décision a "surpris" les professionnels qui appellent à une réflexion sur le secteur, avant la reprise de l’activité.
Dans un communiqué, le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique avait appelé les propriétaires de cafés et restaurants à reprendre leurs activités à partir du vendredi 29 mai, mais uniquement pour les services "à emporter" et les livraisons à domicile.
Comme exigences, le respect strict des règles préventives et sanitaires prévues, la propreté des lieux et des outils de travail selon un programme quotidien en permanence, une ventilation adéquate des lieux de travail, la mise à la disposition de leurs employés des gels hydroalcooliques et des masques de protection, la réduction de la taille du personnel…
Noureddine Elharrak, président de l’Association nationale des patrons de cafés et de restaurants du Maroc se dit "surpris" par la décision du ministère, car "la satisfaction des conditions de sécurité sanitaire n’est pas encore possible, de même que les tests de dépistage au coronavirus". Pour lui, la reprise des activités nécessite des préalables dont entre autres, une réflexion sur l’impact de la crise sanitaire sur le secteur.
Noureddine Elharrak parle de l’accumulation d’une dette subie, "qui se compte par millions". Selon lui, il est important de revoir "l’arsenal juridique" à travers de "légers" amendements des lois qui régissent le secteur, notamment le délai de préavis qui "devrait désormais s’étendre sur trois mois" et "des impôts qui, à eux seuls, coûtent 30 % du chiffre d’affaires".
"Le rétablissement" demande du temps, mais l’engagement d’un débat avec le gouvernement ou plutôt le Comité de veille économique (CVE), est "une condition nécessaire" avant la réouverture totale des cafés et restaurants, insiste-t-il.
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