Maroc : Le filon de la minceur en plein essor

7 avril 2007 - 13h00 - Maroc - Ecrit par : L.A

La recherche du corps parfait n’est plus le seul apanage des pays développés, puisque même chez nous, le phénomène a pris des proportions importantes.

En ce mois d’avril, les salles de sport, les clubs de gym et autres centres de minceur s’en vont de leurs réclames respectives à qui mieux mieux pour drainer toutes celles et tous ceux qui s’en vont à la chasse aux kilos en trop. C’est un véritable filon qui est mis en place et ceux qui ont investi ce créneau ne s’y sont pas trompés. Des franchises se sont développées, des kiné ont orienté leurs activités principales vers cette recherche du corps parfait... Des appareils aux résultats probants, des produits aux vertus miraculeuses sont mis sur le marché...Chacun y va de sa promo... Le but est d’avoir le maximum de clients. Cette logique, toute naturelle du marché, ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd puisque ces dames et ces messieurs (ils sont de plus en plus nombreux à s’en prendre à la graisse), sont prêts à payer le prix fort pour en finir avec ces bourrelets et autres rondeurs.

La faute incomberait-elle aux diktats de la mode et des médias ? Ce qui est certain, c’est que le discours véhiculé sur les journaux, les magazines, les panneaux publicitaires, la télévision (spots publicitaires des chaînes satellitaires), Internet n’y va pas par quatre chemins pour tirer la sonnette d’alarme : nous devons nous débarrasser de nos kilos superflus, sinon nous serons des anormaux...

Mais pas de panique, ceux qui nous ont alarmés, ont justement sous le coude le régime inédit qui va faire des merveilles et faire fondre vos graisses superflues en deux temps trois mouvements, sans effort ni douleur.

Il est vrai que ces faiseurs de miracles ont trouvé un terrain propice pour leur propagande. La vie d’une personne ayant un surpoids peut devenir un calvaire. Les moqueries des cours de récréation, le regard des vendeuses au rayon des vêtements, etc. sont des comportements subis au quotidien par tous ceux qui souffrent de surpoids.

Se jeter dans le sport à corps perdu serait-il la solution idéale pour en finir avec ces kilos qui empoisonnent la vie à de milliers de Marocains ? Ou faut-il carrément bannir gras et aliments riches ? Les diététiciens et autres nutritionnistes ont leurs propres solutions pour en finir avec les maudits kilos. Changer son comportement alimentaire serait la solution, d’après les spécialistes. « L’aliment n’est pas responsable de nos souffrances. La pulsion qui nous pousse à manger des quantités impressionnantes de nourritures en est la réelle cause. Cette pulsion est l’expression d’une émotion ingérable que nous tentons d’anesthésier.

Mais comment vivre nos émotions ? Là est la vraie question. Notre manière d’être avec la nourriture dit quelque chose de nous dans notre manière d’être dans notre vie ! Quelle est notre souffrance ? De quoi sommes-nous affamés ? Quel vide cherchons-nous à combler ? Si nous sommes harmonieux et fluides dans notre vie, nous le sommes également avec la nourriture... C’est d’une diététique de VIE qu’il s’agit et non de PRIVATION, d’obsession, de fixation sur le symptôme,ce qui en fin de compte ne fait que le renforcer », analyse Touria Alami Neggady, psychologue clinicienne. De quoi rassurer tous ceux qui cherchent à vivre enfin en paix avec eux-mêmes et avec la société.

Libération - Khadija Alaoui

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Santé - Mode - Alimentation

Ces articles devraient vous intéresser :

L’état de santé de la chanteuse Khadija El Bidaouia s’aggrave

Nawal, la fille de la chanteuse Khadija El Bidaouia a annoncé qu’en raison de la propagation du cancer du poumon dont souffre sa mère, les médecins ont décidé d’arrêter la chimiothérapie.

Maroc : l’huile d’olive devient un luxe

Au Maroc, le prix de l’huile d’olive augmente fortement. En cause, la sécheresse et les vagues de grande chaleur qui ont touché la production de ce petit fruit indispensable aux saveurs des mets des Marocains.

Samira Saïd : la retraite ?

La chanteuse marocaine Samira Saïd, dans une récente déclaration, a fait des confidences sur sa vie privée et professionnelle, révélant ne pas avoir peur de vieillir et avoir pensé à prendre sa retraite.

Le Maroc forme 2800 médecins et 5600 infirmiers pour la médecine de famille

Afin de développer et consolider la médecine de famille en facilitant l’accès aux soins et services de santé aux Marocains, le gouvernement entend former 2800 médecins et 5600 infirmiers d’ici 2030.

Maroc : l’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 31 décembre

Le gouvernement vient d’annoncer, une nouvelle fois, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national.

Maroc : une flambée inquiétante du prix de la volaille et des oeufs

Au Maroc, les prix de la volaille et des œufs s’envolent au grand dam des consommateurs. Quelles en sont les causes ?

Malade, Aïcha Mahmah expulsée par une clinique

Grâce à l’intervention du ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, l’actrice marocaine Aïcha Mahmah a été admise à l’hôpital mardi pour recevoir un traitement et subir une opération.

Maroc : des marchés de gros pour combattre la spéculation

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a annoncé la création de douze nouveaux marchés régionaux de gros, équipés d’installations modernes pour combattre la spéculation alimentaire exacerbant l’inflation. Cette démarche, a-t-il dit, s’inscrit...

Le Maroc, gardien de la sécurité alimentaire mondiale

Le Maroc possède 70 % des réserves mondiales de phosphate, un minerai utilisé pour produire les engrais alimentaires. De quoi faire du royaume un garant de la sécurité alimentaire mondiale.

Pénurie de lait : les éleveurs marocains lancent un cri de détresse

Touchés de plein fouet par la sécheresse->95421 et surtout l’augmentation du coût de l’élevage, les éleveurs réclament une aide urgente à l’État, en vue de faire face à la pénurie de lait que connait le royaume.