Comment trouver le meilleur tarif aérien

23 octobre 2007 - 23h17 - Economie - Ecrit par : L.A

Un véritable pont aérien est ouvert cet hiver entre la France et le Maroc. Le royaume chérifien, décidé à atteindre son objectif de 10 millions de touristes en 2010, a en effet signé le premier accord de ciel ouvert avec l’Union européenne, ce qui casse le monopole des transporteurs nationaux.

Pas moins de dix compagnies - Air France, Royal Air Maroc, Atlas Blue, Transavia, easyJet, Europe Airpost, XL Airways, Aigle Azur, Air Méditerranée, Jet4You - desservent les principales destinations marocaines au départ de Paris mais aussi de province. Conséquence immédiate, une guerre tarifaire va opposer les transporteurs. Le passager, s’il sait bien choisir son vol en fonction de ses souhaits et de ses contraintes, doit profiter de prix à la baisse. Mais attention quand même à l’addition finale : un tarif, a priori séduisant, l’est beaucoup moins quand il faut ajouter les suppléments directs ou indirects. Plusieurs critères doivent donc être appréciés avant de réserver :

Prendre en considération la durée et le coût complet du voyage. Perdre une demi-journée à l’aller et au retour gâche un week-end. Le choix de l’aéroport de départ - Orly, Roissy-CDG ou Beauvais - n’est donc pas anodin, surtout si au temps de trajet s’ajoute son coût. Un billet 30 eur plus cher au départ de Orly sur un vol régulier Air France ou Royal Air Maroc peut être finalement plus économique que celui au départ de Beauvais, si l’on intègre le transport en taxi. De même à l’arrivée, Trévise est loin de Venise comme Gérone de Barcelone ou Hahn de Francfort.

Privilégier la flexibilité du billet. Dès qu’il est envisageable d’allonger ou de réduire la durée du séjour, il faut préférer un billet coûtant 50 eur de plus mais autorisant gratuitement le changement de réservation. C’est en effet le montant généralement demandé pour cette opération.

Attention à la taxe bagages de certaines low-costs. Sur certaines low-costs, les bagages de soute sont devenus payants : 3 eur pièce jusqu’à 20 kg pour easyJet, 12 eur par bagage pour Ryanair. Et cette dernière compagnie surtaxe du même montant les poussettes d’enfant. D’autres low-costs comme Transavia conservent la franchise gratuite classique de 20 kg de bagages par passager.

Choisir son siège. Possible gratuitement via Internet sur les compagnies classiques, c’est maintenant une option payante chez easyJet. Facturé entre 3,75 et 11,25 eur, l’« embarquement express » permet d’arriver à bord avant les autres passagers. Mais attention : si le transfert s’effectue en bus et non par passerelle, on a payé pour rien.

Évaluer le prix du repas à bord. À 30 eur près, un billet aller et retour d’une compagnie régulière offrant repas, boissons et journaux est préférable, car c’est généralement le budget à prévoir pour ces prestations sur les low-costs.

Gare aux annulations de vol sans proposition alternative. Les low-costs, qui fréquentent souvent des aéroports secondaires, sont assez ponctuelles. En revanche, faute d’avion de réserve en cas d’indisponibilité technique durable, elles peuvent sans vergogne annuler un vol. Certaines remboursent seulement les billets sans proposer de solution alternative. À vérifier dans les conditions générales des transporteurs, ce qui demande parfois un surf approfondi sur les sites Internet.

Le Figaro - Thierry Vigoureux

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