Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...
En plein confinement, plus de 47 millions de femmes ne pourront pas avoir accès à la contraception ; ce qui provoquerait une augmentation du taux de natalité au monde. Cette augmentation s’observera dans 114 pays à revenu faible et intermédiaire, dont le Maroc.
"Dans 114 pays à revenu faible et intermédiaire, 47 millions de femmes seraient dans l’impossibilité d’accéder à des méthodes de contraception modernes. On prévoit 7 millions de grossesses non désirées si les mesures de confinement se prolongent pendant 6 mois, avec des interruptions significatives des services de santé", indiquent les données publiées par le Fonds des Nations Unies pour les populations (UNFPA), mardi 28 avril. Le fonds onusien en charge de la santé sexuelle et reproductive précise qu’ "environ 2 millions de femmes supplémentaires pourraient ne pas avoir accès aux méthodes de contraception modernes".
Le Maroc, un des pays à revenu faible et intermédiaire, n’échappera pas au baby boom. D’autant que le confinement imposé aux citoyens afin de freiner la propagation du covid-19, rapproche davantage les couples. Ils passent ainsi plus de temps ensemble qu’auparavant. Il va sans dire que les rapports sexuels pourraient se multiplier. En l’absence de méthodes de contraception modernes, bon nombre de femmes et de filles pourraient tomber enceinte. Par ricochet, le royaume enregistrerait des grossesses non désirées si le confinement se prolonge avec des interruptions significatives des services de santé.
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