Le problème de l’assèchement du lac Tamda dans la province d’Azilal préoccupe le député Saïd Atghlast qui a adressé une question écrite à la ministre du Tourisme, de l’artisanat, de l’économie sociale et solidaire à ce sujet.
Classé dans le Top 30, sur le marché mondial, le Maroc arrive en tête des meilleures destinations touristiques en Afrique. Malgré une nette évolution du tourisme international et, national, aussi, les objectifs fixés pour l’année 2020 restent difficilement réalisables.
Avec 12,8 millions d’arrivées, enregistrées en 2018, la destination ’’Maroc’’ a fait un grand pas, aussi bien quantitatif que qualitatif, depuis 20 ans. Les nuitées, le taux d’occupation, la durée de séjour et le développement des capacités du marché puis des produits ont connu un essor tel qu’il serait judicieux de s’interroger sur un éventuel risque de surcapacité.
Selon l’Économiste, la ’’Vision 2020’’, fixant un objectif de 20 millions de touristes, est légitime, puisqu’elle a permis de créer une véritable dynamique économique. La croissance du secteur a, certes, marqué une évolution de 6%, dépassant de 2 points la moyenne internationale. Mais, elle est loin d’assurer l’atteinte des objectifs fixés.
Cet état des lieux peut être imputé à une mauvaise évaluation des facteurs externes, notamment, la crise financière internationale, la morosité économique mais, aussi, la pression sur le pouvoir d’achat. Ajoutée à cela, une mauvaise implémentation de la stratégie mise en place.
De l’avis des experts du secteur, "il fallait l’intervention de l’État-arbitre pour réguler le marché. Et, pour remédier aux problèmes de surcapacité, il fallait adopter un moratoire immédiat sur toute nouvelle capacité, pour une durée de 24 mois, hors stations Azur".
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