Ces chiffres ont été annoncés hier par le ministre de l’Education nationale qui fait également part de mesures administratives à l’encontre de responsables et intervenants accusés de manque de fermeté dans l’application des mesures de lutte contre la triche.
Pour montrer sa détermination face aux tricheurs, le ministre indique qu’en tout 21 personnes soupçonnées d’être impliquées dans des opérations de fraudes et de fuites ont été interpellées par les services de police à Rabat, Salé, Témara, Kénitra, Tanger, Marrakech, Oujda, Fès, Meknès, Taza ou encore Safi.
Dans la plupart des cas, il s’agit de jeunes lycéens ou d’étudiants qui ont publié les épreuves sur les réseaux sociaux en promettant des réponses contre des sommes d’argent.
Malgré l’adoption de plusieurs mesures anti-triche, certains examens du bac ont été publiés sur Internet quelques minutes seulement après le début des épreuves dans les centres d’examens.