Le Maroc a mis en place des mesures et des mécanismes afin de réduire les émissions de gaz polluants générées par la mobilité du parc de taxis, a affirmé Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur au Parlement.
Le président du groupe parlementaire socialiste (USFP) de la Chambre des représentants, Amam Chokrane, a adressé ce jeudi une question orale au ministre de l’Intérieur. Il désire comprendre les raisons pour lesquelles, sur des vidéos ayant circulé sur les réseaux sociaux, on voit des agents des forces de l’ordre frapper des citoyens qui n’ont pas respecté les règles de confinement qu’impose l’état d’urgence sanitaire au Maroc.
Le respect de l’état d’urgence a nécessité quelques mesures fortes prises par les forces de l’ordre, dont les séquences vidéos font débat sur les réseaux sociaux. Certaines vidéos ont été partagées en vue de prouver la mobilisation des forces de l’ordre dans l’application des mesures prévues. D’autres ont eu l’effet contraire en suscitant l’indignation des internautes. C’est le cas pour les vidéos montrant des citoyens battus, giflés ou maltraités sous les objectifs des caméras.
Le député et président du groupe socialiste de la première Chambre a souligné dans sa question orale que ces comportements sont "inacceptables", dénonçant que des citoyens violant les mesures de l’état d’urgence sanitaire soient giflés et battus devant les caméras, "comme si le pays n’était pas régi par des lois". Amam Chokrane a estimé que de tels comportements peuvent porter préjudice aux efforts consentis pour lutter contre la propagation du coronavirus.
En conséquence, le chef du groupe parlementaire socialiste a interrogé le ministre de l’Intérieur sur "les mesures que son département prendrait pour éviter les abus dans l’application de la loi".
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