541 actes de violence conjugale à caractère urgent ont été recensés par la Ligue des droits des femmes, durant le mois de confinement. De nature psychologique, ces agressions obligent à la mise en place de mesures urgentes pour la protection de l’épouse.
La ligue a affirmé que, dans la période du 16 mars au 24 avril, les agressions psychologiques ont représenté 48,2 % des cas déclarés, suivie de la violence économique avec 33 %, des tortures physiques et des intimidations sexuelles.
Cette situation pose un réel problème aux membres de la ligue féminine, qui déplorent l’absence de centres d’accueil suffisants pour héberger les victimes et l’impossibilité de se déplacer entre les villes pendant la période de confinement.
Dans une déclaration à la presse, Samira Mouhiya, membre de la fédération, a suggéré au ministère public d’instaurer la procédure d’éloignement systématique du conjoint violent, et d’accorder de plein droit le domicile conjugal à l’épouse et ses enfants.