Aux Pays-Bas, la priorité dans le marché du travail est accordée aux Néerlandais d’origine et aux ressortissants des pays de l’Union européenne et de l’Europe de l’Est, dans un pays où plus de 65.000 Marocains seraient au chômage ou exerceraient des emplois temporaires, constate une étude du centre arabe d’études et de recherches.
A l’origine de cette politique n’est autre que l’ancien ministre de l’Immigration et de l’Intégration Gerd Leers et Geert Wilders, fondateur et dirigeant du parti d’extrême droite néerlandais, PVV (parti pour la liberté), selon lesquels les Pays-Bas ont dépassé leur capacité d’accueil d’immigrants étrangers, avançant que la politique d’intégration des Marocains coûte au pays 2,7 millions d’euros par an, rapporte l’étude.
Gerd Leers et Geert Wilders veulent rendre responsables les immigrés étrangers, notamment Marocains de tous les maux du pays, explique les auteurs de l’étude, qui se réfèrent à un sondage d’opinion réalisé récemment, et selon lequel 37% des jeunes marocains des Pays-Bas voudraient retourner vivre au Maroc.
Environ 400.000 Marocains vivent aux Pays-Bas conclut l’étude, qui estime à plus de 460.000 le nombre d’immigrés marocains aux Pays-Bas à l’horizon 2030.