Tout est parti des cas d’arnaque, dénoncés par le quotidien l’Economiste. Au lendemain de cette publication, des rencontres ont été organisées et ont poussé à un plan d’action, rappelle le même média.
Cette réforme a démarré dès le début de cette année. En trois semaines, la moisson était bonne. Selon la même source, 300 arrestations ont été opérées pour usurpation de la qualité de guide accompagnateur à l’endroit de 170 individus.
Le même média souligne que dans le lot, se trouvent des récidivistes qui, une fois relaxés par l’autorité judiciaire, reprennent du service. Ce sont très souvent des jeunes déscolarisés des quartiers de la médina -des hitistes- qui attendent les touristes à la sortie des maisons d’hôtes et leur proposent la visite.
Jamal Saadi, de l’Association provinciale des guides, estime que l’approche sécuritaire n’est pas la solution pour éradiquer le fléau. "Très souvent, ces faux guides sont juste condamnés à une amende qu’ils payent et reviennent dans le circuit. Il faut réfléchir à une solution pérenne, recycler ces jeunes issus des quartiers de la médina, les former dans le tourisme et surtout les employer", a-t-il suggéré.
À noter que les accompagnateurs agréés subissent également de la part de ces faux guides, des chauffeurs de taxi et des réseaux parfois bien organisés, la concurrence illégale, précise le journal, qui espère que ces actions ciblées vont durer dans le temps pour décourager les indélicats.