Une seule Marocaine se trouve au centre pour migrants à Ceuta
Le Centre de séjour temporaire des immigrés (CETI) de Ceuta, inauguré en 2004, ne compte aujourd’hui que trois femmes immigrées dans ses établissements dont une Marocaine. Il en...
Les tentatives des migrants pour atteindre l’Europe sont de plus en plus nombreuses et parfois très dangereuses. Plus d’un millier de mineurs marocains, dont beaucoup sans contrôle parental, ont réussi à atteindre la ville autonome de Melilla, première étape de leur objectif ultime qu’est l’Europe continentale. Même avec le "Riski", la porte de l’Europe reste désespérément fermée.
Chaque jour, les migrants, jeunes et enfants, essaient d’atterrir en Europe, quels que soient les risques. Le "Riski", qui est une méthode pratiquée quotidiennement par des dizaines d’enfants marocains (et adultes), précise larazon.es, permet aux candidats à l’immigration clandestine d’accéder à l’un des quatre navires qui relient Melilla à la péninsule.
Les migrants, qui se livrent à cette tentative dangereuse et risquée sont surveillés par la garde civile qui essaie de déjouer cette pratique illégale.
Pour accéder aux frontières européennes, les migrants empruntent généralement trois routes : soit par la baignade à travers la digue sud, à soixante mètres du Maroc ; soit directement par les frontières, à l’aide du passeport familial ; soit en se cachant dans des camions ou des autobus.
La plupart des enfants sont généralement des garçons, mais il y a aussi quelques filles qui sont accueillies par les religieuses de la Divine Infantitas. En plus de ces enfants, qui pour la plupart ont abandonné les bancs de l’école pour la rue, il faut ajouter le cas des MENAS qui errent dans les rues et finissent par vivre dans des cabanes construites autour du Centre de séjour temporaire pour immigrants (CETI).
Face au phénomène de l’immigration clandestine, qui frappe une partie de sa jeunesse, le Maroc peine à trouver des solutions efficaces, du moins pour l’instant. Le Maroc et l’Espagne sont deux nations condamnées à se comprendre, car elles ont de nombreux intérêts en commun et une longue histoire de coexistence, malgré les écarts qui se produisent toujours entre voisins, écrit le journal.
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