Lors d’un échange à bâtons rompus avec des étudiants de l’ESSEC Paris le 12 juin, Moulay Hafid Elalamy est revenu sur son parcours professionnel et en politique ainsi que sur le rachat en cours de Société Générale Maroc.
Le climat est tendu entre le Maroc et la Turquie du fait des mésententes qui découlent de l’accord de libre-échange liant les deux pays. Ce mercredi 13 janvier, Ruhsar Pekcan, accompagnée d’une délégation d’entreprises turques, est arrivée à Rabat, en vue de sa participation à la réunion du comité mixte de l’accord de libre-échange Turquie-Maroc.
L’arrivée de Ruhsar Pekcan, ministre turque du Commerce, contribuera certainement à détendre les relations entre les deux pays sur le plan commercial. Le Maroc appelle à revoir avec la Turquie, certains points contenus dans l’accord de libre-échange. En effet, selon les autorités marocaines, du fait du déficit commercial causé par certaines dispositions, l’économie marocaine perd plus de deux milliards de dollars. Moulay Hafid Elalamy, ministre marocain de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique devant la Chambre des représentants. "Nous n’avons aucun problème avec aucun pays, mais nous ne pouvons accepter qu’un Etat supprime des emplois chez nous", avait-il tempêté avant de lancer à la Turquie que le Maroc entend réviser cet accord de libre-échange ou le déchirer carrément.
Ruhsar Pekcan, ministre turque du Commerce, ne vient pas seule à Rabat. Elle sera accompagnée d’une forte délégation d’entreprises turques, annonce l’agence Anadolu qui précise qu’elle rencontrera Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie et des finances, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie numérique, et Abdelkader Amara, ministre de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau.
Faut-il le rappeler, le Maroc compte parmi les 17 pays mis en évidence dans le plan directeur des exportations de la Turquie, publié en septembre 2019, pour augmenter les exportations dans cinq secteurs principaux : machines, automobile, électricité et électronique, chimie et alimentation, rapporte Médias24.
Ces entreprises turques qui sont actives dans des secteurs tels que la construction, la pêche, l’automobile, le commerce de détail, les meubles, le fer-acier, les tapis, l’alimentation et l’habillement au Maroc," totalisent un investissement d’environ un milliard de dollars de la part des hommes d’affaires turcs au Maroc, pour près de 8 000 Marocains employés, a confié à l’agence Anadolu, Mehmet Buyukeksi, chef du Conseil commercial Turquie-Maroc du Deik.
Ces articles devraient vous intéresser :