Mohamed El Aiyate : Huit jours de disparition et un retour inattendu

3 septembre 2024 - 13h00 - France - Ecrit par : S.A

Mohamed El Aiyate, chauffeur des stars pendant les Jeux Olympiques de Paris et ex-candidat aux élections législatives de 2024 dans l’Oise, porté disparu depuis le 23 août, réapparaît.

La fin d’une énigme qui s’est nouée il y a huit jours. Les proches de Mohamed El Aiyate, 57 ans, militant associatif devenu chauffeur des stars – il a notamment escorté Zinédine Zidane et le prince Fayçal de Jordanie – pendant les Jeux Olympiques de Paris n’avaient plus de ses nouvelles depuis le 23 août. Son appartement avait été retrouvé avec la porte ouverte, ses clés, son téléphone et sa voiture laissés sur place. Il avait également laissé une lettre dans laquelle il confiait son mal-être. Sa famille a alors alerté la police de sa disparition. Le parquet avait ouvert une enquête pour disparition inquiétante et l’avait confiée à la brigade de gendarmerie d’Auneuil. « Son diabète et le mal-être exprimé par Mohamed El Aiyate avant son départ sont autant d’éléments d’inquiétudes qui vont dans le sens d’une poursuite des recherches », avait expliqué le procureur de la République de Beauvais, Frédéric Trinh. Un important dispositif de recherches avait été également mis en place.

À lire :Mohamed El Aiyate : une disparition qui inquiète

Mais le 1ᵉʳ septembre, c’est l’épilogue. Mohamed El Aiyate a finalement regagné son domicile dans la soirée de dimanche, rapporte le Courrier Picard. Frédéric Trinh, le procureur de Beauvais, confirme cette information, sans toutefois apporter des précisions. Un soulagement pour Mylène Bapaume, amie et colistière de l’ex-candidat (Écologie au centre) pour les élections européennes 2024 et aux élections législatives de 2022 et de 2024 dans la deuxième circonscription de l’Oise. Elle ne sait pas ce qui s’est passé. « Je n’en sais pas plus, ce qu’il compte c’est qu’il soit revenu sain et sauf. Ce n’est pas simple de comprendre, peut-être avait-il besoin de recul ? », se réjouit-elle auprès du Parisien.

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