En dépit d’une progression des performances globales de l’activité monétique, il n’en demeure pas moins que l’option pour laquelle les cartes bancaires sont plus usitées, demeure le retrait d’espèces, ont révélé les dernières statistiques du Centre monétique interbancaire (CMI)..
Selon la même source, le retrait d’espèces représente encore 80,6 % des opérations effectuées par les détenteurs de cartes bancaires et totalisent 316 millions d’unités pour 286,8 milliards de dirhams. Ils représentent également 90,3 % du montant global des opérations au Royaume, et 8.6 % de plus que l’année 2018.
En ce qui concerne les données, qui comptabilisent les opérations de retrait, les opérations de cash advance, les paiements en cartes bancaires marocaines ou étrangères, elles ont atteint 413,8 millions d’opérations pour un montant global de 346,3 milliards de dirhams (32,6 milliards d’euros) l’an dernier, indique le CMI.
Par ailleurs, le Centre note une progression de 10,4 % en termes d’opérations et de 9,7 % en valeur, comparé à l’année précédente. Sur l’ensemble du royaume, au 31 décembre dernier, on dénombrait un encours de 16,2 millions de cartes, soit une hausse de 7,6 % par rapport à l’année précédente, soutient la même source. A l’opposé de la tendance mondiale, le nombre de guichets au Maroc ne connaît pas de déclin, les banques marocaines ayant installé 324 nouveaux guichets automatiques, portant leur nombre à 7.613, est-il précisé.