Pour avoir rendu visite à sa mère malade au Maroc pendant l’état d’urgence sanitaire, le Marocain Abdelhak Sari, vice-président de la Commission de la sécurité publique de Montréal, a été vivement critiqué.
Le Conseiller de la ville du district de Marie-Clarac a dû prendre l’avion pour le Maroc, pour prêter assistance à sa mère, une dame âgée de 79 ans en perte d’autonomie. "J’ai dû quitter [le pays] pour un voyage important au Maroc, afin d’aller auprès de ma mère, âgée de 79 ans, qui est veuve et n’est plus autonome depuis plusieurs mois, pour l’aider à déménager dans une résidence plus adaptée à ses besoins", a-t-il expliqué.
Pour justifier son déplacement, l’élu de l’opposition a ajouté qu’en tant que fils aîné, il devait accompagner sa mère à l’hôpital et l’aider à déménager dans un logement plus sécurisé et plus adapté, surtout qu’elle souffre de diabète et d’anémie.
"Ce n’était pas des vacances, mon épouse et mon fils sont restés à Montréal. Je n’avais pas d’autre choix que d’aller l’aider à déménager, j’étais la personne de ma famille la mieux placée pour m’en occuper et prendre en charge son déménagement", a affirmé Abdelhak Sari depuis la résidence de sa famille à Rabat.