La directive européenne sur les banques étrangères exerçant dans l’Union européenne (UE) inquiète les autorités et les banques marocaines qui craignent une baisse drastique des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) du fait de cette...
Le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, Anis Birou, a évoqué hier à l’occasion de la journée nationale du migrant les grandes lignes d’une étude réalisée dans le cadre du projet Sharaka.
On apprend ainsi que 48% des MRE sont des femmes et que 67% d’entre eux se sont rendus au moins une fois dans leur vie au Maroc. Autre donnée notable, 71% des Marocains du monde maîtrisent au moins l’arabe ou l’amazigh.
L’étude révèle également que beaucoup de MRE ont décidé de revenir au Maroc, parmi lesquels une forte proportion de jeunes, notamment la tranche âgée de 30 à 40 ans. « Il est des cas où le projet de retour semble réfléchi en dépit d’une situation professionnelle stable, d’après cette étude », a expliqué Anis Birou.
D’après le ministre, dont les propos ont été rapportés par la Map, 40% des MRE qui investissent au Maroc ciblent l’immobilier, 25% l’agriculture ou l’achat de terrains agricoles, 22% le commerce alors que 13,8% se dirigent vers les services ou la restauration.
Cette étude a été réalisée par le ministère des Marocains de l’étranger et l’agence publique Expertise France.
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