
Les députés de l’opposition ont chargé le gouvernement lundi au parlement, lui reprochant notamment d’avoir pris en compte 50 % des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans les 17,4 millions de touristes arrivés dans le royaume en 2024.
Le jeune étudiant Mustapha Meziani, qui avait entamé il y a plusieurs semaines une grève de la faim pour protester contre sa détention et le refus des autorités de lui permettre de s’inscrire à l’université, est mort à Fès.
Le militant bassiste (Annahj Démocrati Al-Qaïdi), 31 ans, a vu son état de santé se dégrader fortement depuis le 4 août dernier, date à laquelle il a été transféré au CHU de Fès.
Dans un communiqué, l’Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH), impute le décès de Mustapha Meziani aux autorités, notamment l’administration pénitentiaire.
Cette même administration indique dans un autre communiqué publié par l’agence MAP, avoir fait « tout son possible » pour convaincre le détenu de cesser sa grève de la faim, en l’informant notamment de la décision d’autoriser sa réinscription à l’université.
Cette grève de la faim faisait suite au décès en avril dernier d’Abderrahim Hasnaoui, lors d’affrontements ayant opposé les étudiants d’Attajdid Attolabi (proche du PJD) et Annahj Démocrati Al-Qaïdi (extrême gauche). Mustapha Meziani faisait partie des trois militants de gauche poursuivis pour homicide volontaire avec préméditation.
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