Le ministre de la Justice et des Libertés Mustapha Ramid, a été menacé de mort par un groupuscule se faisant appeler "Tawhid wa al Jihad". Le but du mouvement serait de combattre le processus de réformes conduit par le gouvernement Benkirane.
Mustapha Ramid a affirmé lundi devant le parlement qu’il disposait des preuves du sérieux de ces menaces. Il a d’ailleurs accepté, en tant que responsable gouvernemental, de se soumettre à une protection rapprochée.
Le leader islamiste regrette ces menaces de mort, lesquelles réduisent ses marges de manœuvre, principalement dans ses contacts avec les Marocains, mais aussi le fait qu’il ne puisse plus se déplacer en train.