Nasser Zefzafi libéré par le roi Mohammed VI ?
Réclamée par les manifestants et par les associations des droits de d’homme, la libération de Nasser Zefzafi pourrait intervenir rapidement.
Arrêté hier par les services de police avant d’être transféré à Casablanca, le leader du mouvement « Hirak », Nasser Zefzafi, risque gros s’il est condamné par la justice.
Pour avoir perturbé le prêche de l’imam à la mosquée d’Al Hoceima, Zefzafi est passible d’une peine comprise entre six mois et trois ans de prison ferme, comme le stipule le code pénal. En plus de la prison, il devra également payer une amende comprise entre 100 et 500 dirhams.
Comme le rappelle TelQuel, cette disposition est mentionnée dans l’article 221 du code pénal qui stipule que « quiconque entrave volontairement l’exercice d’un culte ou d’une cérémonie religieuse, ou occasionne volontairement un désordre de nature à en troubler la sérénité, est puni d’un emprisonnement de six à trois ans et d’une amende de 100 à 500 dirhams ».
Les personnes qui se trouvaient en compagnie de Zefzafi pourraient également écoper de la même peine, écrit le site. Dans un communiqué publié vendredi, la Cour d’appel d’Al Hoceima indiquait que le parquet avait été « informé d’actes d’entrave à la liberté de religion pendant la prière du vendredi commise par Nasser Zafzafi et d’autres personnes l’accompagnant » et que ce dernier avait « empêché l’imam de finir son prêche et a prononcé à l’intérieur de la mosquée un discours dans lequel il insultait l’imam, perturbant le calme et la piété du lieu ».
Aller plus loin
Réclamée par les manifestants et par les associations des droits de d’homme, la libération de Nasser Zefzafi pourrait intervenir rapidement.
Nasser Zefzafi est toujours en fuite. Sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par le procureur du roi, le leader de la contestation ne s’est toujours pas rendu.
Le leader du mouvement Hirak, Nasser Zefzafi, en compagnie d’autres personnes, ont été remis à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) de Casablanca.
Le mouvement de contestation dans le Rif pourrait s’amplifier ou au contraire connaître un essoufflement après la décision du procureur du roi d’ordonner l’arrestation de...
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