
L’humoriste franco-marocain Booder dont le troisième épisode de sa série Le Nounou est actuellement diffusé sur TF1 se confie sur son début de vie pas facile.
Le grand acteur Omar Sharif est à Essaouira, depuis jeudi dernier, pour le tournage, durant une semaine, du film « Le dernier des Templiers », une adaptation américaine du fameux best seller. Lors d’une une discussion sympathique avec lui sur place, Omar Sharif a qualifié la ville d’Essaouira, qu’il a apprécié, de cité tranquille, charmante et sans pollution.
Au Maroc, l’acteur aime surtout les villes qui portent un cachet historique adossé à un patrimoine civilisationnel comme c’est le cas pour Marrakech et Fès. Il nous dit aimer aussi Agadir en tant que destination balnéaire.
Pour sa première visite dans la Cité des Alizés, Omar Sharif loge au Sofitel Essaouira, où le jeune directeur Sami Boukhalef et son staff, font le nécessaire pour lui rendre le séjour des plus agréables.
L’acteur Omar Chérif, à la carrure internationale, renoue ainsi avec la production hollywoodienne. Ces dernières années, il a surtout tourné des films arabes. Le dernier est d’ailleurs une production égyptienne, une comédie avec un beau scénario, précise Omar Sharif qui partage la vedette dans le film avec le non moins célèbre Adil Imam. Le film qui a pour titre « Hassan et Morkos » est l’histoire d’un musulman et d’un chrétien copte.
L’œuvre cinématographique vise en outre, le rapprochement de deux communautés en Egypte.
Il est à savoir que Omar Sharif n’a jamais cessé de tourner des films, depuis 1953. Son premier film égyptien tourné en compagnie de Fatine Hamama est toujours présent dans son esprit. Avec 55 ans de cinéma, le grand acteur, âgé aujourd’hui de 76 ans, poursuit toujours sa carrière cinématographique et travaille sans relâche.
Ironisant intelligemment sur sa vie professionnelle, il dira : « je suis un nomade, je vis dans des hôtels et mange dans des restaurants. Lorsque j’ai un peu de temps libre je le passe avec mon fils, en Egypte, et mes petits enfants... ».
Après Essaouira, Omar Sharif, s’envole à Paris en Slovaquie et à Prague. Il va jouer, après, dans un film libyen sur Omar Al Mokhtar, une œuvre commandée et financée par le président libyen Kadhafi.
Omar Sharif, en fin observateur du monde contemporain, regrette amèrement la dégradation que connait le monde depuis vingt ans, à tous les niveaux et dans tous les secteurs : le cinéma, les lettres, la télé, les médias, les relations humaines etc... La mutation mondiale n’apporte que des problèmes, des pénuries, et des crises socio-économiques profondes. En effet, il est aberrant de constater qu’au XXI siècle, celui de la haute technologie et du savoir avancé dans les différents domaines, plusieurs pays connaissent encore la famine, la malnutrition et d’autres tares, relève Omar Sharif avec beaucoup d’amértume.
Source : L’Opinion - Mohamed Rial
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