Cette solution est le fruit de discussions entre l’athlète de 26 ans, la Fédération française d’athlétisme, le ministère des Sports et le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). « Il lui a été proposé de porter une casquette lors du défilé, ce qu’elle a accepté », a confirmé le CNOSF.
Sur Instagram, Sounkamba Sylla a exprimé sa gratitude envers ceux qui l’ont soutenue : « Je vous remercie du fond du cœur pour votre mobilisation et votre soutien depuis le début ».
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Cette situation n’est pas sans rappeler celle des Mondiaux d’athlétisme de Budapest en 2023, où la jeune femme avait couru avec un foulard, ou encore des Championnats d’Europe d’athlétisme à Rome en juin, où elle avait dû y renoncer.
La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a mis en avant l’importance de trouver un équilibre entre le respect des principes de laïcité et la bienveillance envers les athlètes : « On veut être solides sur le respect de ces principes (de laïcité) mais en même temps on veut être dans une attitude bienveillante, la plus constructive possible, et être inventifs sur les solutions pour que tout le monde se sente bien ».
À noter que l’interdiction du port du voile ne concerne que les athlètes françaises, une situation dénoncée par Amnesty International comme « l’hypocrisie discriminatoire » de la France.