
De jeunes Marocains ont lancé une campagne numérique pour inciter leur génération à cultiver une vie de prière, soulignant l’importance de celle-ci dans la pratique de leur foi musulmane.
Depuis près d’un an et demi, ils sont plusieurs dizaines de jeunes mineurs marocains à errer dans les rues de Paris, notamment dans le XVIIIe arrondissement, refusant toute aide, qu’elle vienne des associations, des autorités et même en provenance du Maroc.
Interrogée par le journal Le Parisien, Touraya Jaidi Bouabid, présidente de l’association marocaine d’aide aux enfants en situation précaire (Amesip) estime que l’avenir de ces jeunes est au Maroc et nulle part ailleurs. « il faut d’abord les apprivoiser, avec des éducateurs et des activités permanentes pour les occuper et limiter leur toxicomanie », mais il faut aussi les convaincre que plutôt que de rallier l’Espagne et la France, « leur avenir est au Maroc ».
Pour la militante associative, « la plupart sont passés par l’Espagne et viennent de quartiers populaires du Maroc ». Ils viennent de Tanger ou de Fès et parfois même de la même rue. « C’est une des raisons pour lesquelles ils refusent les foyers et cela explique aussi les rixes entre eux. Cette même origine est leur seul repère ».
« Aujourd’hui, ils sont sur les réseaux sociaux et, depuis la France, motivent leurs copains au Maroc pour qu’ils les rejoignent », déplore-t-elle encore conseillant de tout faire pour « retisser ces liens sans lesquels on ne peut vivre, et leur inventer un futur par l’éducation. »
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