Le parlementaire istiqalien a été entendu jeudi et vendredi par les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) dans le cadre d’une enquête sur la saisie de 10 tonnes de cannabis devant être acheminées vers l’Europe à travers le port de Casablanca et de 6 kg de cocaïne (découverts au domicile du chef du réseau de trafic de drogue), rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar.
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Sur ordre du procureur général du roi près la cour d’appel de Casablanca, la BNPJ a organisé, vendredi dernier à son siège à Casablanca, une confrontation entre l’accusé principal – le chef du réseau du trafic de drogue qui avait évoqué le nom de l’élu-, et le parlementaire. Le premier assure avoir uniquement évoqué le nom du second pour que celui-ci intervienne en sa faveur pour le sortir de la prison. À la fin de cette confrontation, le parlementaire a été libéré, tandis que l’accusé principal est maintenu en détention.
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Quatre hommes d’affaires sont aussi impliqués dans ce dossier. L’un d’entre eux occupait un poste au sein de la fédération royale marocaine de football (FRMF), un autre possède une école privée à Rabat. Le troisième est le gérant d’une société de location de voitures, tandis que le quatrième a un lien de parenté avec un responsable central connu au ministère de l’Intérieur.