Le Maroc prévoit de se doter d’un nouveau Schéma directeur aéroportuaire national à l’horizon 2045, le dernier élaboré en 2013 étant devenu obsolète.
Selon une étude menée par le Haut-commissariat au plan (HCP), le manque de moyens, ajouté à la peur d’être contaminés par le covid-19, ont réduit l’accès aux services de santé en période de confinement.
Dans une note sur l’impact du coronavirus sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages, le HCP indique qu’à cause du manque de moyens, l’accès aux services de santé a été réduit pour 34,2 % de malades chroniques, 35,6 % des malades passagers et 26,2 % de bénéficiaires de services de santé maternelle.
La peur d’être contaminés par le virus, quant à elle, a limité l’accès aux services de santé reproductive pour 36 % de malades, ajoute la même source qui précise que 45,2 % de malades chroniques ayant nécessité un examen médical, n’ont pas bénéficié de soins pendant le confinement, soit 46,6 % d’hommes et 44,4 % de femmes, 53,2 % en milieu rural et 41,4 % en zone urbaine, 48 % de pauvres et 37 % de riches, 64 % d’enfants de 6 à 14 ans et 39,2 % d’enfants de moins de 5 ans.
Aussi, 37 % des malades passagers n’ont-ils pas pu bénéficier de soins, soit 46 % en milieu rural contre 33 % en milieu urbain, 41 d’hommes et 35 % de femmes.
Par ailleurs, 26,2 % e femmes n’ont pu bénéficier d’un suivi de grossesse ou de consultations prénatales et postnatales, soit 22 % en zone urbaine et 33 % en milieu rural.
Environ 21 % des femmes ayant besoin d’un suivi médical lié à la santé reproductive, n’ont pu en bénéficier, soit 27 % en milieu rural contre 17 % en milieu urbain.
Cette étude, réalisée du 15 au 24 juin 2020 sur un échantillon représentatif de 2 169 ménages, vise à déterminer l’évolution des comportements socioéconomiques et évaluer ses impacts sur les différentes couches de la population marocaine en matière d’accès aux produits de base, à l’éducation, à la santé, à l’emploi et au revenu.
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