Le gouvernement marocain et les syndicats auraient trouvé un accord en ce qui concerne l’augmentation générale des salaires des fonctionnaires.
Des dirigeants du Parti Justice et Développement ont ouvertement appelé à la démission de responsables des médias marocains d’après le quotidien Al Massae. Les personnes visées seraient le directeur général de 2M Salim Cheikh, et la directrice de l’information de la même chaîne Samira Sitaïl.
Ceux-ci seraient en mauvaise grâce auprès des dirigeants du PJD en raison de leurs récentes sorties médiatiques sur le nouveau cahier de charges imposé par le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi.
Pour arriver à ses fins, le PJD voudrait faire signer un décret au chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, lequel, d’après des sources citées par Al Massae, pourrait fort bien accepter. Dans le cas contraire, son parti serait mis dans l’embarras puisqu’il ne pourrait pas tenir les promesses faites lors des législatives en novembre dernier.
Le débat autour du cahier de charge, approuvé par la HACA le 29 mars dernier, a été qualifié par le secrétaire général du Parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI) Salaheddine Mezouar, de "surenchère politique".
D’après l’économiste Driss Ben Ali, les critiques émises à l’encontre d’El Khalfi viendraient du "lobby du Makhzen médiatique", lequel craint pour ses intérêts, souvent obtenu de façon illégale.
L’analyste cité par Akhbar Al Yaoum estime que depuis que le PJD a dévoilé la liste des bénéficiaires des agréments de transport, certains lobbies sont prêts à tout pour empêcher le parti islamiste de mettre en pratique son programme.
D’autres encore estiment que le gouvernement islamiste veut mettre en application un "programme secret" représentant une menace pour la démocratie et les valeurs d’ouverture et de pluralité du Maroc.
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