Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.
Les services de sécurité de Tétouan viennent d’ouvrir une enquête au sujet d’un des leurs, ce lundi, sous la supervision du procureur général, pour déterminer les manquements professionnels et les irrégularités financières dont il serait auteur. Cet officier travaillait au sein de département administratif de la Préfecture de police de Tétouan. Il serait en fuite.
Selon certaines informations, le policier en question aurait fui le Maroc en direction d’un pays européen. De sérieuses irrégularités financières auraient été constatées durant son service, surtout dans les bons de transport. Cet officier de police, qui était chargé de l’équipement, en avait la charge. Jusqu’à présent, on parle d’un montant de 14.000 dirhams qui aurait été détourné. Mais l’enquête suit son cours. Sans oublier la question du principe en lui-même.
Selon AlYaoum24, qui cite une source au sein des services de sécurité, la police judiciaire aurait lancé un mandat d’arrêt national à son encontre, et serait en phase de lancer un mandat d’arrêt international pour lui mettre la main dessus et le traduire en justice.
Ces faits se passent alors qu’un autre policier, lui, vient d’être félicité par le directeur de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Abdellatif Hammouchi , pour ses services exceptionnels et son professionnalisme. Cet inspecteur de police de Larache a, pour sa part, reçu également « une récompense pécuniaire » pour « son intégrité et sa droiture dans l’exercice de ses fonctions, ainsi que pour son implication effective dans la politique de consécration des valeurs de moralisation et de gouvernance prônée par la DGSN », selon un communiqué de la DGSN. Non seulement ce dernier a refusé des pots-de-vin, mais il a conduit à l’arrestation des corrupteurs.
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