La France ne sait que faire des femmes de djihadistes en Syrie
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Le procès qui s’est ouvert ce lundi à Paris met en cause des djihadistes morts pour la plupart en Irak ou en Syrie au nom du califat islamiste. Parmi les 24 personnes dont le procès durera jusqu’au 17 janvier, se trouve un Marocain.
Des 24 personnes accusées, cinq sont citées à comparaître devant la cour pour association de malfaiteurs à des fins terroristes. Les 19 autres sont officiellement toujours "recherchés", même si beaucoup ont été tués dans des bombardements ou attaques suicides, selon des témoignages des familles et des renseignements recueillis par les enquêteurs.
Ces accusés, qui sont de nationalité française, marocaine, mauritanienne et algérienne, avaient entre 20 et 30 ans, lorsqu’ils ont quitté la France. Ils se sont, pour certains, convertis à l’islam dans une mosquée clandestine ou par des "mentors", en juin 2014.
Parmi les accusés "fantômes" qui seront jugés, il y a les frères Belhoucine, dont l’aîné Mohamed, apprenti ingénieur, est considéré comme le mentor du tueur de l’Hyper Cacher. Il y a aussi Quentin Roy, dont les parents sont devenus des figures du "Collectif Familles Unies", réclamant le rapatriement des djihadistes et leur jugement en France.
Sans nier leur proximité avec le groupe terroriste dit de l’État islamique, les accusés présents ont contesté leur participation "à une entreprise criminelle". Iliès Benadour se dit musulman "normal" et a assuré que ses amis partis en Syrie, l’ont fait dans le but d’aider les populations en détresse.
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