
Le Maroc prêt à détrôner l’Espagne en Formule 1
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Un méga-projet de circuit F1 est à l’étude dans le nord du Maroc. D’un coût total de 1,2 milliard de dollars, il pourrait permettre au Maroc de réintégrer le calendrier de la Formule 1, plus de 70 ans après son premier Grand Prix disputé à Casablanca en 1958.
« Aux côtés de l’Afrique du Sud et du Rwanda, le Maroc pourrait bientôt entrer dans la course africaine pour accueillir la Formule 1. Les espoirs de la F1 de revenir sur le continent africain pourraient être renforcés si un projet marocain estimé à 1,2 milliard de dollars reçoit le feu vert », annonce RacingNews365, le média spécialisé dans l’actualité des sports mécaniques. Stefano Domenicali, le PDG de la F1 a confirmé en marge du Grand Prix de Monaco que des discussions sont en cours avec trois pays africains pour accueillir la F1 et mettre fin à plus de trois décennies d’absence. Aucune compétition ne s’est déroulée sur le continent depuis le GP de Johannesbourg en 1993.
Le projet prévoit la construction d’un circuit homologué Grade 1, le minimum exigé pour accueillir un Grand Prix de F1. Il sera réalisé sur un site situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Tanger. Ce « mini-complexe » sera composé d’un parc à thème, un centre commercial, des hôtels, une marina, et pourrait générer jusqu’à 10 000 emplois directs et indirects. « À ce jour, un investissement privé de 800 millions de dollars a été sécurisé. Il est espéré que le reste du financement suive, à condition que le projet obtienne l’approbation des plus hautes autorités marocaines », précise le média spécialisé.
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Ce méga-projet est conduit par Éric Boullier, ex-directeur du Grand Prix de France entre 2018 et 2022. Avec son équipe GP de France, l’ancien patron des écuries McLaren et Lotus a mené en 2023 une étude de faisabilité. « Nous nous sommes rendus sur place pour réaliser une étude de faisabilité et évaluer le potentiel de la région pour accueillir un Grand Prix de Formule 1. Nous avons constaté que le site répondait à tous les critères, et à partir de là, nous avons construit le projet. C’est un projet d’envergure, un mini-Abu Dhabi si je puis dire, créant un écosystème totalement autonome, centré sur le tourisme », a-t-il expliqué à RacingNews365.
Toutefois, deux conditions majeures restent encore à réunir : boucler le financement et obtenir l’accord formel des autorités marocaines. Si ces deux étapes sont franchies, les discussions pourront s’ouvrir avec Stefano Domenicali. « La F1 veut revenir en Afrique. Et l’Afrique mérite d’avoir sa place en F1. Mais tant que le projet n’a pas reçu le feu vert politique, il restera sur le papier », souligne Boullier. Si le feu vert est obtenu, les travaux pourraient être achevés dans un délai de trois ans pour permettre au Maroc d’accueillir la F1 en 2028. Le royaume était le premier pays africain à accueillir un Grand Prix. C’était le 19 octobre 1958, sur le circuit d’Aïn-Diab à Casablanca.
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