Le Produit Intérieur Brut (PIB) du Maroc devrait enregistrer une croissance de 3,6 % en 2024, en tenant compte d’une évolution de 4,1 % des impôts et taxes sur les produits nets de subventions.
Le Haut-commissariat au Plan (HCP), le Système des Nations unies (SNU) au Maroc et la Banque mondiale (BM) ont publié, lundi, une “note stratégique” sur l’impact socio-économique de la pandémie du Covid-19 sur les secteurs d’activités et le quotidien de la population marocaine.
Cette “note stratégique” présente une approche unique, inclusive, collaborative et formule des recommandations basées sur des données fiables afin que personne ne soit laissé sur la touche. Les résultats des enquêtes et des analyses réalisées par le HCP ainsi que les rapports sur les perspectives économiques au Maroc de la Banque mondiale ont été pris en compte.
Selon la MAP, le document présente également les efforts fournis par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et met « en relief les principales recommandations des agences du Système des Nations unies » pour une réponse efficace face aux conséquences de la crise sur le plan socio-économique.
En dehors de ses aspects fâcheux, la “note stratégique” appelle à voir, dans la crise, « des opportunités pour une reprise alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) » qui ne laisse personne de côté. Dans ses recommandations, elle plaide également pour « une plus grande attention au suivi de la pauvreté multidimensionnelle, à l’innovation dans la collecte et l’analyse des données contextualisées, à l’investissement dans la continuité des services publiques d’éducation et de santé durant et après la crise ». Elle invite aussi à valoriser le rôle de la société civile.
La version électronique de cette note stratégique est diffusée déjà à partir du 17 août 2020, sur les sites internet du HCP, des agences du SNU et de la Banque mondiale ainsi que sur leurs réseaux sociaux respectifs, précise la même source.
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