Une "publicité érotique" tournée en partie sur Al Aoula, fait polémique au Maroc

8 mai 2014 - 22h01 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

"Une publicité érotique" tournée en partie par des étudiants de l’université Al Akhawayn, d’Ifrane, dans un des studios de la première chaîne de télévision publique marocaine Al Aoula, défraie la chronique au Maroc.

Les étudiants autorisés par l’une des plus hautes instances de la Société de Radio Télévision Marocaine (SNRT), ont même exploité une présentatrice du journal francophone d’Al Aoula, et les équipements de la chaîne publique, pour faire passer leur message.

La publicité visionnée par la rédaction de Bladi.net et largement relayée sur YouTube avant d’être supprimée, a soulevé une forte polémique sur les réseaux sociaux. Les producteurs de la vidéo se seraient eux excusés auprès de la journaliste.

Des milliers de Marocains se demandent "Comment peut-on exploiter impunément un établissement public, pour produire une publicité de préservatifs contenant une scène de sexe" dans une voiture, au sommet d’une montagne, avec la présence d’une journaliste d’Al Oula".

Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, a affirmé mercredi que ladite "publicité érotique" tournée en partie dans les studios d’Al Oula, n’a été diffusée sur aucune chaîne publique marocaine.

Cette publicité est une offense envers la SNRT, précise le ministre, appelant la direction de la chaîne à entreprendre les procédures judiciaires nécessaires à l’encontre des auteurs de cette publicité.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Ifrane - Al Aoula - Sexualité - Youtube

Ces articles devraient vous intéresser :

Contenus choquants en ligne : Le Maroc veut sévir

La prolifération de contenus immoraux, futiles et offensants sur les réseaux sociaux préoccupe la société civile et les acteurs politiques, surtout les députés de l’opposition. Ceux-ci demandent des actions décisives pour lutter contre ce phénomène...

Attaque contre l’artiste marocain Hatim Ammor

L’artiste marocain Hatim Ammor affirme avoir été victime d’une tentative de piratage de sa chaîne officielle YouTube. Dans une publication partagée sur son compte Instagram, l’auteur de la célèbre chanson « Ana El Awal » a expliqué que cette tentative...

Hassan II, 25 ans après sa mort : une légende toujours vivante

25 ans après son décès, le roi Hassan II reste une figure centrale dans l’imaginaire collectif marocain. En témoignent les vidéos documentant ses discours et conférences de presse qui cumulent des millions de vues sur YouTube, Facebook et X...

Manal Benchlikha critique Nora Fatehi pour plagiat de clip à Marrakech

La chanteuse marocaine Manal Benchlikha est critiquée pour ses propos envers ses collègues qu’elle accuse de l’imiter dans l’espoir d’obtenir le succès que rencontrent ses dernières œuvres musicales, publiées sur YouTube.

Achraf Hakimi brise le silence sur les accusations de viol

Dans une interview, le latéral droit marocain Achraf Hakimi revient, pour la première fois, sur les accusations de viol pour lesquelles il avait été mis en examen en mars 2023.

Harcèlement de rue : ce fléau qui gâche vos vacances au Maroc

Alors qu’il se prépare à accueillir de grands événements sportifs comme la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025) et le Mondial 2030, le Maroc devient apparemment un terreau fertile du harcèlement sexuel. De quoi ternir son image et mettre à mal son...

Ces artistes marocains qui échappent à l’impôt

Bon nombre d’artistes marocains ne déclarent pas leurs revenus réels, notamment ceux issus des fêtes privées, des spectacles artistiques, des contrats publicitaires ou des revenus numériques générés via des plateformes telles que YouTube et Facebook,...

Plagiat : les chanteurs marocains pris la main dans le sac

Plusieurs artistes marocains ont été accusés de plagiat ces dernières années. Les productions signalées ont été supprimées de YouTube.