
Malgré l’adoption en 2015 de la stratégie nationale de lutte, la corruption ne recule pas au Maroc en raison de principales résistances rencontrées, aussi bien au niveau intra-étatique que dans l’ensemble de la société, et en particulier dans le...
Des dizaines de Marocains résidant à l’étranger se sont réunis au siège de la wilaya de Rabat pour exprimer aux responsables de la ville leurs préoccupations.
Plusieurs MRE ont peur d’investir au Maroc. La bureaucratie, la corruption et la lenteur des procédures sont, en effet, autant d’obstacles qui freinent l’envie des immigrés de réaliser des projets dans leur pays d’origine. “ La publicité qu’on fait à la télévision pour nous souhaiter la bienvenue n’est que superficielle. La réalité est autre. On n’a plus confiance”, estime Halima Al Bidaa.
Elle n’est pas la seule à souligner ce point. El Ouahdani Mohamed qui habite la Hollande depuis des dizaines d’années le signale aussi. Il croit que l’intérêt porté aux Marocains résidant à l’étranger n’est que saisonnier alors qu’on doit penser à eux durant toute l’année. “Nous vivons beaucoup de problèmes à l’étranger dans le domaine de l’éducation notamment. Mais, personne ne se préoccupe de ce point. Au Maroc, nous souffrons de la lourdeur des impôts. Il est inconcevable que je paie l’impôt de la propreté alors que je n’habite pas dans ma maison toute l’année”, se lamente-t-il.
Mais, si la méfiance est le sentiment de quelques MRE, d’autres sont optimistes comme A. Kharbouch résidant en Italie depuis 15 ans. Il a l’intention de réaliser un projet prochainement à Rabat, à Hay El Menzeh : “ L’Etat fait un grand effort pour nous aider et nous faciliter l’investissement. C’est pour cette raison que je suis venu à la wilaya pour connaître les différentes opportunités. ”
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