Quelle place pour l’économie marocaine à l’aube du troisième millénaire ?

14 janvier 2003 - 12h12 - Economie - Ecrit par :

La mondialisation constitue sans aucun doute l’un des événements les plus marquants de la fin du XXe et du début du XXI siècle.
Elle a, en effet, introduit des changements fondamentalement importants dans tous les secteurs d’activité. Elle a étendu son emprise sur l’ensemble des pays de la communauté internationale.

Cependant, les pays n’ont pas subi ou vécu les effets de la mondialisation avec le même degré d’intensité.

Il y a, en effet, une catégorie de pays pour lesquels les aspects positifs de la mondialisation l’emportent largement sur son impact négatif.

En revanche, il y a une autre catégorie de pays pour lesquels la mondialisation est synonyme de menace, de régression économique et sociale et source d’inquiétude.

Cette division correspond globalement à l’hémisphère Nord pour ce qui est de la première catégorie de pays et à l’hémisphère Sud en ce qui concerne la seconde catégorie. Bien que le mouvement de la mondialisation ne soit pas terminé, le serait-il un jour ?, on peut d’ores et déjà établir un bilan partiel de cet immense événement.

Nous rappelons les principaux éléments constitutifs qui figurent aux deux volets du bilan partiel de la mondialisation.

Dans le volet positif de la mondialisation on peut inscrire plus de liberté, plus de démocratie, une avancée très significative des droits de l’Homme et de l’Etat de droit.

Sur le plan culturel, la mondialisation, a apporté plus d’informations sur tous les problèmes de la planète, et plus de démocratie dans l’accession aux moyens de télécommunications.

Sur le plan économique, la mondialisation s’est traduite par une amélioration très significative de la circulation des marchandises entre les différents pays de la communauté internationale.

Il y a plus de biens et de services offerts aux consommateurs et à des coûts moindres suite à la fois au démantèlement tarifaire et aux effets de la compétition internationale.

Le passif du bilan partiel de la mondialisation est particulièrement lourd dans les domaines sensibles de la vie de l’homme sur terre.

Sur le plan psychologique, la mondialisation provoque chez les hommes et les femmes une peur et une angoisse justifiées par les incertitudes que comporte l’évolution du monde.

Les manipulations génétiques, les organes génétiquement modifiés, la crainte vive de perdre son emploi sous l’effet de l’implacable recherche du profit, telles sont quelques sources génératrices de vives inquiétudes chez les hommes.

Sur le plan économique, des menaces réelles s’exercent sur toutes les petites et moyennes entreprises.

Dans tous les pays du monde, les entreprises qui n’ont pas une taille satisfaisante pour résister à l’âpre compétition, sont candidates à l’absorption ou à la disparition.

Dans les pays en développement les menaces qui planent sur les entreprises portent sur la quasi-totalité de leur tissu industriel.

La construction et la consolidation des grands ensembles économiques permettent d’atténuer sensiblement les effets de la mondialisation dans la mesure où les entreprises peuvent y bénéficier de trois atouts majeurs :

• Un vaste marché de capitaux où elles peuvent collecter les ressources qu’impose leur développement.

• Un vaste marché où elles peuvent écouler, sans contrainte, leurs biens et leurs services.

• Une maîtrise de la technologie et du savoir qui leur permet de produire à moindre coût se donnant ainsi une marge de compétitivité.

A cet égard, on ne peut que déplorer au passage que la construction de l’Union du Maghreb Arabe soit bloquée.

Ce blocage où les préoccupations hégémoniques ne sont pas absentes chez ceux qui assument la responsabilité de ce blocage, est très préjudiciable aux pays du Maghreb, à leurs populations et à leurs entreprises. Celles-ci auraient disposé d’un vaste marché où elles pourraient s’épanouir avec moins d’incertitudes et moins de menaces. Cette double contrainte existe belle et bien.

La mondialisation est un fait irréversible, « gémir, pleurer est également lâche », disait Alfred de Vigny dans La mort du loup.

Il est donc impératif de s’adapter à la mondialisation. Il n’y a pas d’autre choix.

L’UMA mettra probablement du temps avant de sortir de la zone de turbulences dans laquelle elle se débat actuellement.

En prenant en considération cette double contrainte, quelle place pour l’économie marocaine à l’aube du troisième millénaire ?

Nous avons pu constater dans les analyses qui précèdent que le Maroc comporte des faiblesses qui empêchent son économie d’émerger et de se mettre sur orbite pour une longue période de forte croissance.

Les mêmes analyses ont permis de détecter de nombreux atouts à la fois politique, humain, économique et stratégique. Pour rebondir et sortir du cercle vicieux du marasme économique, le Maroc doit remédier à ses faiblesses et consolider ses atouts. Il pourra, en dépit de l’ampleur de la tâche à accomplir, devenir une puissance économique moyenne du bassin méditerranéen.

Pour gagner ce pari et relever ce défi, quel beau challenge ! Il faut établir une charte nationale pour le développement économique et social du pays.

Tous les acteurs de la scène nationale doivent s’engager à remplir les obligations qui sont les leurs pour concourir à la réalisation de cette enthousiaste et grandiose oeuvre nationale.

Quelles sont alors les obligations des différents acteurs de notre pays ?

Avant de tenter de porter les éléments de réponse à cette question fondamentale, il convient de prime abord de faire quelques commentaires sur l’attitude et le comportement de nos compatriotes vis-à-vis du facteur temps.

Dans un monde où la compétition impose aux différents pays de la communauté internationale de fournir aux problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent des réponses rapides et adéquates, l’utilisation du facteur temps, cet élément rarissime, constitue un élément déterminant dans le succès ou l’échec d’une politique économique.

Le temps c’était de l’argent, disait-on. De nos jours, le temps est un élément décisif dans la survie d’une entreprise ou d’une nation.

Or, l’histoire, la culture, les traditions, les habitudes, la sociologie et la psychologie, tout cela se conjugue pour sécréter un comportement spécifique de nos compatriotes face au temps.

On ne peut affirmer que ce comportement se caractérise par la rigueur et l’exigence. Le laxisme est, au contraire, souvent de mise.

Il est donc fondamentalement important qu’une forte dose de changement soit introduite dans notre attitude face au facteur temps.

Cette précision étant faite, quelles sont les obligations que chacun des acteurs de la scène nationale doit remplir pour favoriser l’émergence d’un nouveau Maroc, un Maroc plus riche, plus prospère, plus égalitaire, plus solidaire et plus démocratique.

Sur le plan extérieur, ce nouveau Maroc sera mieux écouté par les autres pays de la communauté internationale.

Il sera plus sollicité par les grands de ce monde, pour donner son avis sur les grands problèmes qui se posent à notre planète.

Les obligations de la Puissance Publique

Nous commençons par les obligations qui doivent être remplies par la Puissance Publique parce que c’est à elle qu’incombe la responsabilité au premier degré de la gestion des affaires du pays.

Nous ne sommes certes pas à l’époque de l’Etat providence. Mais l’Etat régalien doit jouer un rôle de premier plan dans la conception, la mise en oeuvre et l’application sur le terrain de la politique de développement.

L’Etat doit tout d’abord créer un climat de confiance permettant aux entreprises de participer à l’oeuvre de développement entreprise par la nation.

Avec un climat de confiance porteur, on peut obtenir les résultats les plus inattendus. Sans confiance rien de bon ne peut être entrepris.

Or la confiance ne se décrète pas, elle se mérite.

Elle se mérite par l’établissement d’un programme de gouvernement cohérent, concret et réalisable. Elle se mérite par la qualité et la compétence des hommes et des femmes qui seront chargés de la gestion des affaires du pays.

Le succès de cette équipe dépend du degré de « complicité » qu’elle peut et doit entretenir avec le monde des entreprises.

Les pouvoirs publics ont l’obligation impérieuse de créer les infrastructures de base permettant au secteur privé d’investir pour créer de nouvelles richesses, de nouveaux emplois.

L’Etat doit aussi, quand le besoin se fait sentir, entreprendre les réformes qui s’imposent pour créer un climat plus porteur et plus serein pour favoriser le développement économique et social du Maroc.

Pour éviter les redondances nous ne reviendrons pas sur les nécessaires réformes de structures.

L’Etat doit aussi mettre une politique de communication mobilisatrice pour le capital national et attractive pour les investissements étrangers. Le Maroc devrait devenir une grande destination des investissements internationaux. L’action des pouvoirs publics doit être complétée par celle du monde des entreprises.

Les obligations des opérateurs économiques

Le monde des entreprises constitue, est-il besoin de le rappeler, la principale source créatrice de richesses et d’emplois. Les pouvoirs publics et tous les autres acteurs de la scène nationale doivent lui prodiguer les encouragements afin qu’il puisse répondre aux attentes du pays et de sa population.

Le gouvernement doit être constamment à l’écoute des entreprises, prendre en charge ses préoccupations, lui donner les moyens pour faire face à la concurrence en apportant les solutions rapides et efficaces à ses problèmes.

Les opérateurs économiques doivent pour leur part, conclure que l’âge d’or, c’est-à-dire l’époque où l’on pouvait gagner de l’argent facilement, est définitivement révolu. La mondialisation a introduit dans la vie des entreprises et des pays de nouvelles donnes avec lesquelles il faudra compter.

Les chefs d’entreprises doivent cependant être persuadés qu’ils peuvent encore gagner de l’argent mais grâce à l’ardeur au travail, à l’effort d’imagination constant, à l’organisation de l’entreprise, à l’implication de ses ressources humaines, à l’adaptation à un monde très mouvant et à l’anticipation dans la gestion. Les entreprises marocaines doivent sortir de cette situation d’attente et s’engager résolument dans une dynamique politique d’investissements.

Elles doivent tout en ayant présent à l’esprit le souci légitime d’assurer leur pérennité, exprimer un acte de foi dans l’avenir du Maroc. Les deux objectifs ne sont pas incompatibles, bien au contraire.

Le comportement des entreprises marocaines au cours des dernières années n’a répondu ni à l’espoir ni aux attentes du pays. Pourtant, le Maroc est un immense champ à construire, un autre acteur devrait jouer un rôle prépondérant dans le développement économique du pays : le Parlement.

Le Parlement

Les députés et les conseillers ont été investis de la confiance des électeurs. Ils ont de ce fait l’obligation de défendre les intérêts des citoyens qui sont confondus avec ceux du pays, c’est-à-dire l’intérêt général.

Il y a deux domaines particulièrement importants dans lesquels le parlement peut faire prévaloir ses prérogatives en matière de développement économique et social du pays.

• Le parlement peut discuter les textes qui lui sont présentés par le gouvernement sur les plans juridique, fiscal, social et qui se proposent de donner une impulsion aux investissements.

• Le parlement peut aussi prendre l’initiative de proposer des textes de loi, la Constitution lui donne cette possibilité.

• S’il estime que des textes peuvent stimuler le développement économique, il peut les soumettre à l’approbation du gouvernement qui les proposera au vote du parlement.

• Le parlement peut aussi interpeller le gouvernement s’il considère que la situation économique du pays justifie cette interpellation.

• Le parlement peut provoquer des débats soit dans les commissions ad hoc, soit en séance plénière.

Au cours de ces débats le parlement doit attirer l’attention du gouvernement sur les faiblesses ou les incohérences de sa politique. Si la situation économique du pays devient préoccupante, le parlement peut recourir à la notion de censure en vue de retirer la confiance au gouvernement

Si le parlement n’assume pas les responsabilités qui lui sont confiées par la Constitution, il se rend coupable vis-à-vis de la nation

On peut déplorer au passage qu’au cours des dernières années, le parlement a failli à sa mission. Il n’y a eu ni débats ni notion de censure alors que l’évolution économique du pays le justifiait pleinement.

Après le gouvernement, les entreprises et le parlement, quelles sont les obligations des salariés dans la charte nationale ?

Les obligations des salariés

Il est bon de rappeler que les salariés jouent un rôle déterminant dans le processus de production au sein de l’entreprise.

L’entreprise enregistre des performances lorsque les hommes et les femmes qui travaillent en son sein sont mobilisés et motivés. Les entreprises qui enregistrent les meilleurs résultats sont celles où les hommes et les femmes qui exercent leurs activités en leur sein sont totalement impliqués par le projet de l’entreprise. Ce sont les entreprises où les ressources humaines considèrent que leur avenir, au sens large du terme, est intimement lié à celui de leur société Les salariés partagent, dans cette hypothèse, le succès de l’entreprise et subissent l’impact de son échec

En revanche, l’entreprise qui ne consent pas les efforts qui s’imposent pour obtenir l’adhésiondes salariés risque de ne connaître ni la quiétude, ni le succès, ni la pérennité.

L’intérêt bien compris des responsable de l’entreprise et des salariés devrait les conduire à privilégier la concertation et le dialogue en vue de créer un climat général propice au développement de leur société. Ce climat social rêvé ne peut être obtenu et perdurer que dans la mesure où les intérêts légitimes des salariés et de l’entreprise sont sauvegardés, ce qui implique une répartition équitable des fruits de l’entreprise.

Partant de ce principe fondamental, il faut, dans le cadre de la charte nationale pour le développement économique, mettre en place un mécanisme qui puisse assurer de façon quasi automatique une répartition des fruits de l’entreprise entre ceux qui vont concourir à sa réalisation.

En revanche, les salariés doivent s’engager à ne pas recourir à la grève pendant une période de trois ans sauf lorsqu’une entreprise ne respecte pas les clauses prévues par la charte nationale pour le développement du Maroc.

L’impact, psychologique d’abord, politique et économique ensuite serait considérable aussi bien à l’intérieur du Maroc qu’à l’extérieur des frontières nationales. Quelles opportunités pour les investissements ! la charte nationale pour le développement économique favorisera l’émergence d’une nouvelle culture basée sur le dialogue et la concertation et en fin du processus, il faut bien l’espérer, le consensus au sein de l’entreprise.

Le Maroc fera une avancée considérable vers la modernité. Cette évolution porteuse d’espoir impose un changement de vision des deux partenaires de l’entreprise.

Le « patron » doit cesser de considérer les salariés comme une force de travail et les traiter comme des partenaires de celle-ci et donc impliqués dans toute l’acception de ce mot, au destin de l’entreprise.

Les salariés doivent cesser de considérer le chef d’entreprise comme un « exploiteur » et un « suceur de sang ».

En d’autres termes, le succès de cette évolution implique des chefs d’entreprises ouverts sur le progrès et intégrés dans la modernité. Il implique aussi des organisations syndicales mûres et responsables qui abolissent la démagogie et les slogans vétustes.

La charte nationale peut réussir si la société civile apporte son concours à l’oeuvre entreprise.

Les obligations de la société civile

L’un des faits sociaux les plus saillants au cours des deux dernières décennies est constitué par l’émergence et le développement de la société civile.

Dans beaucoup de pays, elle s’est érigée en mouvement. Dans beaucoup de pays, elle est devenue un acteur incontournable pour toutes les grandes décisions qui engagent l’avenir d’une nation car elle dispose de moyens de pression que les pouvoirs publics ne peuvent ignorer.

Au Maroc la société civile n’a pas encore investi de façon significative les champs politique et économique. Elle est en devenir et on peut espérer que dans l’avenir le poids de la société civile se fera sentir et qu’elle pourra apporter sa contribution à la solution des grands problèmes nationaux.

En tant que telle, la société civile n’a pas un engagement partisan. Elle pourra enrichir le débat et louer le rôle d’arbitre entre les autres acteurs de la scène nationale.

Les pouvoirs publics doivent mettre à contribution la société civile au stade de la réflexion et au stade de l’établissement de la charte nationale pour le développement de notre pays.

Le défi de la mondialisation, le lancinant problème du chômage et particulièrement celui des jeunes diplômés, la généralisation de l’enseignement tant au primaire, au secondaire et dans le supérieur, l’analphabétisme qui affecte 60% de la population de notre pays, la lutte contre la misère, les maladies et l’habitat insalubre, le bien-être matériel, culturel et social d’une population sans cesse accrue, cet ensemble de contraintes doit conduire les différents acteurs de la charte nationale pour le développement économique au Maroc à apporter leurs concours à l’oeuvre entreprise.

Une nouvelle ère s’ouvre pour notre pays. Celle-ci aura pour corollaire plus de développement, plus de prospérité, plus de travail, plus de santé, plus de logements, plus de paix sociale, plus d’éducation et plus de poids dans les relations internationales.

Alors oui on pourra répondre à l’interrogation. Le Maroc aura sa place dans la commune des nations.

Ce texte est extrait de la conclusion de l’ouvrage du même auteur et portant le même titre

Edité par Afrique-Orient en 2002

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