Une première au Maroc, une question au parlement posée en Tifinagh (photo)

16 janvier 2019 - 11h50 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Une première au Maroc où une députée a choisi de poser au parlement sa question à un ministre en utilisant les caractères Tifinagh.

La question d’Ibtissam El Azzaoui (PAM) était adressée au ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit et porte sur l’interdiction des prénoms amazighs dans les registres d’état civil.

« Nous avons reçu plusieurs plaintes concernant le refus de l’inscription de prénoms amazighs dans les registres de l’état civil. A cet égard, nous vous interrogeons sur les causes de ce refus et sur les mesures prises pour garantir l’aboutissement d’une liste nationale des noms amazighs », écrit la députée.

A plusieurs reprises, les agents d’état civil ont été accusés de refuser systématiquement les prénoms amazighs, ce que dément à chaque fois la Direction générale des collectivités locales (DGCL) , arguant des vérifications sur la signification des prénoms.

Ibtissam Azzaoui

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Amazigh - Tifinagh - Parti Authenticité et Modernité (PAM) - Parlement marocain - Ibtissam Azzaoui

Aller plus loin

Nouvelle loi sur les prénoms au Maroc

Au Maroc, les surnoms “Moulay”, “Sidi” et “Lalla” seront bientôt interdits et le Tifinagh sera introduit dans la transcription des noms. Ce sont les nouveautés que va apporter...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : du changement en vue pour l’impôt sur le revenu

Au Parlement, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, a annoncé que le gouvernement d’Aziz Akhannouch prévoit d’engager une révision de l’impôt sur le revenu (IR) dans le prochain projet de loi...

Maroc : les hammams traditionnels en péril

La députée Loubna Sghiri, membre du groupe du Progrès et du Socialisme à la Chambre des représentants, alerte sur la précarité au travail qui touche les travailleuses et travailleurs des hammams traditionnels dont le nombre de jours de travail a été...

TikTok, l’impossible interdiction au Maroc

Face à la dépravation des mœurs à laquelle conduit l’utilisation de TikTok, les députés de l’opposition ont invité le gouvernement marocain à prendre ses responsabilités et à interdire l’application chinoise dans le royaume. Mais y arriveront-ils ?

Maroc : moins de français dans les administrations

Les Marocains souffrent de la prédominance de la langue française dans les transactions informatiques des administrations marocaines. Tel est le constat fait par le groupe parlementaire du Rassemblement national des Indépendants (RNI), qui appelle la...

Maroc : remaniement ministériel imminent

Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, prévoit de réaménager son équipe. Certains ministres devraient perdre leurs postes.

Intoxications alimentaires : le Maroc à l’épreuve de la restauration rapide

La députée Hanane Atarguine, du groupe parlementaire du Parti authenticité et modernité (PAM), a demandé au ministre de l’Intérieur de prendre des mesures pour renforcer les contrôles dans les restaurants et établissements de restauration rapide afin...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : des amendes jusqu’à 10 000 dirhams pour les fumeurs ?

Préoccupée par la croissance du tabagisme au sein de la société, de son impact sur la santé publique et de l’économie marocaine, le groupe du Parti de la Justice et du Développement (PJD) à la Chambre des représentants, présente une proposition de loi...

TikTok bientôt interdit au Maroc ? Le parlement s’apprête à trancher

La question de l’interdiction de TikTok, suggérée par plusieurs députés marocains, devrait être abordée lors de la prochaine session du Parlement marocain, qui débute en octobre.

Maroc : l’Etat traque les fraudeurs

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a mis en garde les fraudeurs du Registre social unifié qui fournissent de fausses données aux services compétents afin de bénéficier de l’aide directe de 500 dirhams.