Rachid Rafaa, ressortissant Marocain soupçonné par les services anti-terroristes français d’appartenir à la mouvance jihadiste internationale, ne devrait pas être extradé au Maroc.
Selon la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) , le ressortissant marocain risque d’être victime de torture en prison si la France décide de l’extrader vers le Maroc, qui a émis un mandat d’arrêt international contre l’accusé en 2009.
Le Maroc, qui est lié par une convention d’extradition avec la France depuis 1957, accuse le ressortissant Marocain établi à Metz d’être membre d’une bande criminelle et d’entretenir des relations douteuses avec des responsables d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces accusations sont rejetées par Rachid Rafaa prétendant que les autorités marocaines le pourchassent en raison de ses opinions favorables aux indépendantistes sahraouis appelant à l’autodétermination au Sahara.
L’accusé aurait même été emprisonné et torturé en 2009 dans un centre de détention à Rabat avant qu’il ne réussisse à s’échapper vers la France.