Suite à la décision de la justice espagnole de retirer la garde des enfants à une famille marocaine établie dans le nord du pays, le ministère des Affaires étrangères a tenu à commenter cette décision et fournir quelques détails.
En Catalogne, les mineurs marocains non accompagnés sont la proie facile de la population locale. A la manœuvre de cette instigation qui a déjà fait quatre blessés, des activistes d’extrême droite.
Les mineurs marocains non accompagnés vivent sous la menace de la population locale en Espagne. En effet, ils sont victimes d’une campagne xénophobe dont des activistes d’extrême droite sont les instigateurs. Des actes de violence ont été perpétrés dans la région de la Catalogne, relaie Le 360.
On dénombre quatre mineurs marocains blessés, dans une commune de la banlieue de Barcelone, renseigne le même site. Sur instigation des activistes d’extrême droite, les habitants des localités avoisinantes de la capitale de la Catalogne ont violemment manifesté leur mécontentement du fait de la présence des mineurs marocains non accompagnés dans leur région. La dégénérescence de leur mouvement d’humeur dans un centre d’accueil a occasionné quatre blessés.
A l’origine de cette situation, la distribution de tracts hostiles aux mineurs marocains présents dans le pays. Pire, un discours xénophobe exacerbe la situation. Excédée, une partie de la société civile prête main forte aux jeunes marocains. Les acteurs de la société civile invitent le Gouvernement à protéger les mineurs marocains et à leur garantir l’accès aux services de la protection sociale, au système de santé et à l’enseignement.
S’inscrivant dans cette dynamique, Chakir El Hamrani, le Conseiller chargé du portefeuille de l’Emploi et des affaires sociales au Gouvernement autonome de la Catalogne, d’origine marocaine, dénonce cette campagne raciste des groupes d’extrême droite et menace de porter l’affaire devant la justice.
Prenant la mesure de la situation, le Parlement catalan a légiféré en faveur des mineurs marocains, ce qui leur permettra de percevoir régulièrement l’aide financière à eux accordée par le Gouvernement local, jusqu’à maturité (23 ans).
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