Ils sont au total 290 passagers à avoir quitté samedi le Canada, après plusieurs mois de stress. L’opération de rapatriement des Marocains bloqués au Canada à cause de la pandémie de Covid-19 a été conjointement « organisée par l’Ambassade et le Consulat général du Maroc au Canada et les autorités canadiennes ».
En atterrissant samedi matin à l’aéroport international de Montréal, le vol RAM en provenance de Casablanca, avait à son bord 290 passagers canadiens ou détenteurs de la résidence permanente au Canada qui étaient bloqués au Maroc. L’avion est reparti au Maroc avec le même nombre de « passagers marocains vulnérables détenteurs d’un visa canadien de visiteur temporaire et catégorisés comme prioritaires ». Ce sont entre autres, « des personnes âgées, des personnes souffrant de maladies chroniques ou en attente de subir des opérations chirurgicales, des femmes enceintes ou ayant des enfants en bas âge, ou encore des mineurs ».
Une fois sur le sol marocain, ils devront être soumis au confinement obligatoire pendant 9 jours. « Nous sommes heureux et soulagés que nos compatriotes puissent enfin rentrer dans leur pays et retrouver leurs parents, proches et amis desquels ils étaient séparés depuis presque 4 mois », a déclaré à la MAP l’ambassadeur du Maroc à Ottawa, Souriya Otmani.
Il reste encore plusieurs centaines de citoyens marocains au Canada qui espèrent pouvoir regagner le Maroc pour retrouver la chaleur de leurs proches. Selon la diplomate, « les autorités marocaines travaillent sans relâche, pour organiser, de concert avec le Canada, un autre vol à destination du Maroc ». Le Consul Général de Montréal, Fouad Kadmiri a affirmé que c’est « un énorme soulagement » que les Canadiens bloqués au Maroc aient « pu rejoindre la mère patrie ». Il se dit en union de pensées avec ceux qui n’ont pas « pu être parmi les rapatriés » et les a rassurés de la détermination des autorités canadiennes à œuvrer pour leur retour au pays ».
Au micro de la MAP, plusieurs parmi les citoyens rapatriés ont exprimé leur soulagement de rentrer enfin chez eux afin de profiter de leurs proches après avoir galéré au Canada pendant près de quatre mois, précise la même source.