La possibilité que l’administration Biden remette en cause la reconnaissance par Donald Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara est à écarter. Dans une intervention ce lundi 28 décembre, au Parlement, le chef du gouvernement a tenu à rassurer ceux qui s’interrogent sur ce qui adviendrait de ce que certains ont appelé « dernier cadeau de Trump au Maroc ».
Le chef de l’Exécutif se prononçait ainsi lors de la séance mensuelle dédiée aux questions de politique générale et consacrée, ce lundi, aux évolutions de la cause nationale. « C’est un acquis diplomatique inédit réalisé par notre pays et qui a brouillé les pistes des ennemis de notre intégrité territoriale », a déclaré El Othmani. Le chef du gouvernement a rappelé, dans le même sens, que la décision de Donald Trump a été consignée dans le registre fédéral qui fait office de Bulletin officiel aux États-Unis. La même décision, ajoute-t-il, a été notifiée aux Nations unies comme position officielle des États-Unis.
Pour Saâdeddine El Othmani, c’est cet acquis qui a poussé les lobbies hostiles au Royaume et grassement rémunérés, à dévaloriser la décision de Donald Trump, allant jusqu’à évoquer un changement de camp avec l’avènement de l’administration Biden. Ils ont essayé de présenter cet acquis comme une « simple déclaration symbolique » qui ne sera pas suivie d’effets juridiques.
Au cours de sa présentation, le chef du gouvernement a énuméré toutes les initiatives qui ont suivi la décision du président américain et dont la dernière a été l’annonce du lancement des préparatifs pour l’ouverture, prochainement, d’un consulat américain à Dakhla. Les campagnes de désinformation, menées dans l’ombre par les ennemis du Maroc, ne changeront rien à ce qui est devenu une vérité.