À l’époque, le conseiller communal d’Anderlecht avait refusé de dialoguer et de regarder la chroniqueuse Emmanuelle Praet en plateau au motif qu’elle était une femme. Redouane Ahrouch invoquait alors la liberté d’expression, de pensée et de religion, rappelle Le Soir.
Poursuivi en justice, l’homme politique a été condamné, d’abord en première instance, puis en appel, en février dernier, à quatre mois de prison avec sursis en vertu de la loi sur le sexisme. Il devrait également verser une indemnité de 1 000 euros à Emmanuelle Praet et un euro symbolique à l’Institut pour l’Égalité des femmes et des hommes. Insatisfait, il s’était pourvu en Cassation.
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Le verdict est tombé ce lundi et Redouane Ahrouch est définitivement fixé sur son sort, souligne le journal. La cour de cassation a confirmé l’arrêt de la cour d’appel, expliquant que la condamnation se justifie par : « l’intention d’exprimer un mépris à l’égard d’une personne ou de la considérer comme inférieure est susceptible d’entraîner une atteinte grave à la dignité de cette personne. »
Quant à la « liberté d’expression », elle n’est pas « absolue », lit-on encore : « Les besoins sociaux impérieux, dont le principe d’égalité des hommes et des femmes fait partie, justifient certaines restrictions à la liberté d’expression. »