“Aujourd’hui, on coopère désormais réellement avec le Maroc”. Cette déclaration du Ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, rapportée par l’agence espagnole EFE témoigne du réchauffement des relations entre les deux pays.
Et, les résultats obtenus en disent long. Selon le Ministre Grande-Marlaska, cette coopération a produit “moins d’attaques et d’entrées que toutes les autres années” au niveau des frontières qui séparent les deux royaumes.
Mieux, cette coopération a permis d’avoir “plus d’effectifs formés et dotés de moyens” pour “collecter les données et mener des enquêtes sur les mafias et le trafic opérant dans l’immigration clandestine”.
De même, le Gouvernement espagnol a procédé à la création de 5.000 emplois pour des policiers et des gardes civils”, calquée sur la proposition du Parti populaire espagnol (PP) portant sur l’augmentation des effectifs de police au niveau de Ceuta avec 200 gardes civils et 200 policiers nationaux, précise Fernando Grande-Marlaska.
"Nous avons réussi à réduire de plus de 50% le nombre de migrants clandestins arrivés sur nos côtes grâce à la coopération avec nos partenaires, et plus particulièrement avec le Maroc”, s’était réjoui le Président du Gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, dans un débat télévisé, le 4 novembre.