France : un homme appelle au meurtre d’une femme voilée
Un employé de la mairie Meaux a lancé, le 19 octobre, un appel au meurtre d’une femme voilée, suite à une manifestation contre l’islamophobie organisée à Paris.
Le port du voile a été la raison principale de l’exclusion d’une bénévole d’un centre de l’association « Les Restos du Cœur » sis à Toulon. Cet incident, qui s’est produit le 3 septembre dernier, n’est pas du goût du Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) qui dénonce la charte « discriminatoire » de l’association interdisant le port « de signes religieux ostentatoires parmi les bénévoles ».
Les bénévoles voilées ne sont pas les bienvenues aux Restos du Cœur. En témoigne l’histoire que le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) a relatée sur son site. Une femme voilée a été « exclue de la mission qu’elle exerçait depuis plus d’un an, en tant que bénévole, parce qu’elle portait un foulard ».
Pour le CCIF, « les discriminations islamophobes ferment des portes dans le monde du travail aux femmes musulmanes. C’est aussi vrai dans le monde associatif. C’est dire à quel point l’islamophobie touche toutes les sphères de la vie des femmes musulmanes ».
L’association « Les Restos du Cœur » assume par contre sa décision qui trouve son fondement dans sa charte. « (…) On n’accepte pas les badges syndicaux, les personnes en responsabilité dans un centre ne peuvent pas être des élus politiques et de même, pour que tout le monde soit à l’aise, les bénévoles ne peuvent porter aucun signe distinctif religieux, quelle que soit la religion », a déclaré la responsable de communication de cette association vieille de trente ans.
Toutefois, cette mesure ne s’applique pas aux « personnes que l’on accueille dans les centres, qui peuvent venir comme elles l’entendent ».
Pour le CCIF, cette charte est « discriminatoire », et « cette indépendance doit garantir justement que la structure ne discrimine pas ses bénévoles en raison de leur confession religieuse ».
Aller plus loin
Un employé de la mairie Meaux a lancé, le 19 octobre, un appel au meurtre d’une femme voilée, suite à une manifestation contre l’islamophobie organisée à Paris.
Bien qu’elles aient réservé une table, des femmes ont été refoulées dans un restaurant à Paris parce que l’une d’entre elles portait le voile.
Pour l’ONU, il s’agit d’une « atteinte à la liberté de religion » après le licenciement d’une musulmane voilée d’origine marocaine de la crèche française Baby-Loup.
Le jeune Kamil, âgé de 8 ans, a été exclu de la cantine par le maire de Pont-de-Chéruy, en France, pour la simple raison qu’il ne mange pas de viande.
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