Le 1ᵉʳ Dou Al Hijja de l’an 1445 de l’hégire correspondra au samedi 8 juin 2024 et l’Aïd Al-Adha sera célébré au Maroc le lundi 17 juin, a annoncé vendredi soir le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Sofia et Faïza sont deux jeunes françaises de confession musulmane. L’une porte le voile, l’autre ne le porte pas. Mais, pour autant, le voile ne saurait être un signe restrictif ni distinctif, selon ces deux étudiantes.
Alors que le débat sur le voile continue de nourrir la polémique, Faïza et Sofia assument, chacune en ce qui la concerne, leur choix. Françaises de confession musulmane, toutes les deux jeunes femmes perçoivent le voile comme un signe religieux parmi tant d’autres et, surtout, comme une démarche personnelle et non comme une contrainte.
Faïza, 21 ans, étudiante en Littérature et histoire hispaniques, a choisi de ne pas porter de voile, mais avoue être en totale solidarité avec les femmes qui le portent. Même sans porter de foulard, « je suis sans cesse questionnée sur ma religion, je suis taxée de “musulmane modéré” », fait-elle savoir. Et, pourtant, selon elle, « la femme musulmane, tout comme les autres femmes, est diverse, plurielle et a la liberté de faire le choix. Dans l’islam, il y a ce concept de libre arbitre et donc chacun choisit de pratiquer sa religion comme il l’entend », affirme-t-elle.
Pour sa part, Sofia 25 ans, étudiante en médecine, qui porte le voile, évoque un choix personnel. Selon elle, le port du voile n’augure pas du degré de la foi de celle qui le porte. « Le fait de porter le voile a fait peur à mes parents et à mes proches qui craignaient que j’allais subir l’islamophobie. C’est très limitant, le fait d’être défini par son habillement ou encore pire, sa religion. Je suis taxée de musulmane politique », se désole-t-elle.
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