Le verdict est tombé pour Saad Lamjarred, la star de la pop marocaine accusée de viol et de violences aggravées. Le chanteur, qui était jugé depuis le 20 février devant la cour d’assises à Paris, a écopé d’une peine de six ans de prison, avec mandat de dépôt immédiat, ce vendredi 24 février.
Lorsque la juge a annoncé le verdict, Saad Lamjarred a gardé un visage impassible et les mains immobiles sur ses cuisses, tandis que la plaignante, Laura Prioul, s’est serrée contre sa mère, relate Atlasinfos. Le chanteur a toujours nié les accusations portées à son encontre, affirmant n’avoir pas violé la jeune femme dans une chambre d’un hôtel parisien en 2016.
Cependant, la juge a rappelé les faits avérés de l’affaire, notamment les violences infligées à Laura Prioul, son état d’ivresse et sa consommation de stupéfiants, avant de demander à la police d’escorter le chanteur marocain durant les délibérations.
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Pendant les cinq jours de son procès, Saad Lamjarred a été soutenu par son épouse Ghita El Allaki. Les avocats du chanteur, Jean-Marc Fedida et Thierry Herzog, ont cherché à remettre en cause le comportement de la plaignante. Me Fedida a ainsi déclaré dans sa plaidoirie : « Quand on est dans la chambre d’un garçon à 8 h 30 du matin, on sait que celui-ci veut aller plus loin. C’est objectif, même pour une nonne. Si elle a changé d’avis, c’était son droit ». Me Herzog a pour sa part martelé qu’il n’y avait rien dans le dossier qui incriminait son client.
Saad Lamjarred a la possibilité de faire appel dans les dix jours suivant la décision de la cour.