Alors que l’Algérie, protectrice du Polisario, s’évertue à faire reconnaître le « droit à l’autodétermination » et le référendum, l’Italie n’a aucunement soutenu la position algérienne lors de la visite du président algérien Abdelmadjid Tebboune à Rome. L’Italie va-t-elle marcher dans le sillage des États-Unis, de l’Espagne, du Portugal et de la France en reconnaissant la marocanité du Sahara ?
Alger essuie un nouveau revers diplomatique, mais a tenté de faire croire le contraire. Lors de sa visite en Italie, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a lancé, que l’Algérie et l’Italie partagent un « soutien commun » au « peuple sahraoui » et à son « droit à l’autodétermination ». Des propos qui sont loin de traduire la réalité. En témoigne la déclaration conjointe diffusée à la suite des échanges entre Tebboune et la Première ministre italienne Giorgia Meloni.
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« Nous avons réitéré notre soutien commun aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour relancer les négociations directes et parvenir à une solution juste, durable, et mutuellement acceptable, conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies et aux résolutions pertinentes du conseil de sécurité (point 29, NDLR) », est-il indiqué dans la déclaration conjointe. En réalité, le point 29 de la déclaration conjointe dédié au Sahara insiste sur « une solution politique et mutuellement acceptable ».
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En adoptant cette posture, l’Italie s’achemine-t-elle vers la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara et l’appui au plan marocain d’autonomie comme « unique solution sérieuse et crédible » comme l’ont déjà fait Israël, les États-Unis, l’Espagne, le Portugal et la France ? Tout est possible en diplomatie.