Sept villes marocaines dans le top mondial : voici leurs points faibles

Sept villes marocaines figurent dans le classement des 1000 grandes villes à travers le monde. Toutefois, cela représente un succès en demi-teinte en raison des positions moyennes à relativement faibles qu’elles occupent.

Un récent rapport de l’institution britannique Oxford Economics intitulé Indice des villes mondiales pour l’année 2025 classe Casablanca, Rabat, Tanger, Fès, Marrakech, Agadir et Meknès parmi les 1000 grandes villes à travers le monde, selon cinq indicateurs principaux. Ces indicateurs sont : la performance économique, le capital humain, la qualité de vie, l’environnement et la gouvernance.

Casablanca arrive en tête des villes marocaines. Elle occupe le 431ᵉ rang au niveau mondial, devant la capitale Rabat (447ᵉ). Tanger prend la 584ᵉ place, Fès 640ᵉ, Marrakech 648ᵉ, Agadir 656ᵉ, et Meknès 682ᵉ. Dans le détail, Casablanca présente des résultats contrastés : 412ᵉ pour l’économie, 260ᵉ pour le capital humain, mais 584ᵉ pour la qualité de vie, 555ᵉ pour l’environnement et 596ᵉ pour la gouvernance. Rabat, capitale marocaine, occupe elle la 398ᵉ place sur le plan économique, 463ᵉ pour le capital humain, 557ᵉ pour la qualité de vie, 292ᵉ pour l’environnement, et 596ᵉ pour la gouvernance.

Tanger affiche un faible classement économique (613ᵉ), un capital humain à la 691ᵉ place, et une qualité de vie classée 687ᵉ. Malgré leur poids culturel incontestable, Fès et Marrakech font visiblement face à des défis environnementaux (645ᵉ et 654ᵉ respectivement) et de gouvernance (596ᵉ pour les deux). Agadir et Meknès prennent respectivement les 656ᵉ et 682ᵉ places, avec un fort recul en matière économique (719ᵉ et 707ᵉ) et en qualité de vie (742ᵉ et 786ᵉ). S’agissant de l’indicateur relatif à la gouvernance, les six principales villes du pays n’affichent pas des performances reluisantes : elles ont toutes obtenu la même note (596ᵉ).

À l’échelle mondiale, New York conserve sa place de la plus grande ville au monde pour la deuxième année consécutive. Cet exploit s’explique par une forte performance économique, un capital humain élevé, une bonne qualité de vie et une gouvernance efficace. La ville américaine est suivie de Londres, Paris, San José et Seattle. L’institution attribue cette domination à une forte performance économique, un capital humain élevé, une bonne qualité de vie et une gouvernance efficace.

Aucune ville africaine ne figure dans le top 100. Les villes comme Dakar, Oran et Kampala se retrouvent en bas du classement.