Point des services offerts aux MRE en ces temps de covid-19

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont adressé 3659 correspondances à la cellule de veille et d’orientation mis en place par le ministère délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, chargé des Marocains résidant à l’étranger (MRE) après l’apparition du coronavirus.

Après la création de cette cellule de veille et d’orientation, une équipe permanente répond aux différentes questions des MRE, les oriente, depuis le 16 mars 2020. À la date du 19 juin, cet organe a reçu 3659 messages sur son site internet et sa page Facebook, fait savoir le ministère délégué.

La majorité de ces correspondances (98%) portent sur les conséquences de la pandémie du covid-19 tandis que le reste des questions concernait les demandes de transfert des dépouilles ou d’information sur les procédures administratives, précise le rapport. La plupart des demandes reçues intéressaient particulièrement les pays européens, à leur tête la France, l’Espagne, la Belgique, l’Italie, les Émirats arabes unis, puis les Pays-Bas, poursuit le ministère.

Le ministère de tutelle a également mis en place une cellule pour recevoir les plaintes à distance et mis à disposition des numéros de téléphone afin d’assurer la continuité des services liés à la réception de plaintes ou de demandes de renseignements des MRE. Au cours de la période allant du 16 mars et 19 juin, cette cellule a reçu 4109 appels téléphoniques sous forme de plaintes et de demandes de renseignements, en plus des appels reçus par les services déconcentrés (les maisons des Marocains du monde) à Beni Mellal, Tiznit et Nador, est-il précisé.

Autre action : la création d’un réseau des compétences médicales marocaines dans le monde. Ce réseau a mis à disposition 40 médecins et spécialistes résidant dans 9 pays (France-Belgique-USA-Canada-Suisse-Allemagne-Espagne-Maroc-Italie) qui offre une assistance médicale et psychologique aux Marocains résidant à l’étranger pendant la période de confinement sanitaire et pendant toute la durée de cette pandémie, eu égard à ses effets physiques et psychologiques sur les personnes atteintes ou celles qui ont perdu leurs proches.