La députée Sihame El Kaouakibi suspendue pour six mois de l’Open VLD

24 février 2021 - 13h20 - Belgique - Ecrit par : G.A

La commission statutaire de l’Open Vld, parti belge d’inspiration libérale a suspendu depuis le 16 février, et ce, pour une période de 6 mois, la députée flamande Sihame El Kaouakibi. Cette suspension qui n’a pas de conséquence sur le mandat de la parlementaire, est une mesure conservatoire, selon un communiqué du parti.

Au cœur de cette affaire de suspension de la députée, se trouve la gestion financière de son association Let’s Go Urban. Au début du mois de février, certains médias belges avaient révélé la désignation par la justice d’un administrateur provisoire pour cette association destinée aux jeunes anversois pour de possibles malversations que rejette en bloc la députée. L’enquête avait même été confiée à l’Office Central pour la Répression de la Corruption, rapporte 7sur7.

L’affaire a fait grand bruit dans la région au point où le président de parti, Egbert Lachaert a demandé à l’organe disciplinaire de l’Open Vld de placer l’élue en statut « non-actif », dans l’attente d’éclaircissements. La suspension peut être raccourcie ou prolongée, en fonction des développements de l’affaire.

Mardi dernier, l’ex-présidente de l’Open Vld, Gwendolyn Rutten, a confirmé qu’au moment de son départ de la direction des libéraux flamands, une société appartenant à une députée de son parti, Sihame El Kaouakibi, avait reçu environ 50 000 euros du parti. Cette décision se justifiait par le « positionnement unique et le lancement professionnel en politique » de cette femme, a-t-elle expliqué sur sa page Facebook, plongeant davantage la députée.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Belgique - Corruption - Enquête - Sihame El Kaouakibi

Aller plus loin

Un rapport accablant pour Sihame El Kaouakibi

Le rapport de l’inspection flamande des finances sur les subventions accordées au cours des dernières années aux organisations à but non lucratif notamment la célèbre asbl de...

Réaction de Sihame El Kaouakibi suite à la fin de la collaboration d’Anvers avec son ASBL

La députée Sihame El Kaouakibi a réagi à la décision du collège des bourgmestres et échevins de mettre fin à la collaboration avec son célèbre asbl de danse «  Let’s Go Urban...

Belgique : victime de racisme et de sexisme, la députée Sihame El Kaouakibi crie son ras-le-bol

Fatiguée d’être la victime de réactions racistes et sexistes, une élue a décidé de rompre le silence pour se faire entendre. Dans une vidéo postée sur Twitter, la députée...

Vers l’exclusion de Sihame El Kaouakibi de l’Open Vld ?

La députée flamande Sihame El Kaouakibi se retrouve au cœur de la tourmente après que son célèbre asbl anversoise de danse Let’s Go Urban est soupçonnée de malversations...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Ce fléau qui fait mal au Maroc

Malgré l’adoption en 2015 de la stratégie nationale de lutte, la corruption ne recule pas au Maroc en raison de principales résistances rencontrées, aussi bien au niveau intra-étatique que dans l’ensemble de la société, et en particulier dans le...

Maroc : les chiffres alarmants sur la corruption des députés

Sur les 30 députés à la Chambre des représentants poursuivis ou condamnés pour des faits de corruption, de détournement de fonds publics ou d’abus de pouvoir, 16 proviennent de la majorité (RNI, PAM et l’Istiqlal). C’est le constat fait par Jeune Afrique.

Saïda Fikri règle ses comptes avec les personnalités corrompues

La chanteuse marocaine Saïda Fikri crie haut et fort son aversion pour les personnalités corrompues qui détestent et combattent l’art engagé.

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...