Réaction de Sihame El Kaouakibi suite à la fin de la collaboration d’Anvers avec son ASBL

27 avril 2021 - 16h00 - Belgique - Ecrit par : S.A

La députée Sihame El Kaouakibi a réagi à la décision du collège des bourgmestres et échevins de mettre fin à la collaboration avec son célèbre asbl de danse «  Let’s Go Urban Academy  » soupçonnée de malversations financières.

La convention actuelle est résiliée avec effet immédiat et la reconnaissance de l’association à but non lucratif comme partenaire professionnel d’animation socio-éducative est retirée. Telle est la décision prise par le collège des bourgmestres et échevins lundi 26 avril. Aussi, a-t-il décidé de se constituer partie civile dans le cadre de l’enquête judiciaire. Ces décisions ont été prises après que l’asbl anversoise de danse Let’s Go Urban de la députée Sihame El Kaouakibi est soupçonnée d’irrégularités financières.

L’élue a réagi à ces décisions. « J’ai perdu la flamme et j’accepte les décisions qui seront prises », a-t-elle déclaré. Elle regrette de n’avoir pas eu « une chance équitable » de se défendre. « Notre demande de report justifiée a été rejetée, ainsi que notre demande de consultation du rapport et des documents auxquels des réponses m’ont été demandées », a-t-elle souligné. « Comment répondez-vous aux questions que vous ne voyez pas ? On m’a refusé l’accès à la comptabilité et même aux disques durs externes. Cela rend la coopération pour résoudre les problèmes impossible et insensée », s’interroge l’entrepreneuse sociale.

Sihame El Kaouakibi regrette aussi que l’aventure de « Let’s Go Urban », « un mouvement où différentes générations de jeunes Anversois ont trouvé du soutien » prenne fin. « Je voulais tellement garder la lumière, pour qu’elle puisse continuer à briller sur les jeunes Anversois qui commencent leur avenir ici chaque jour, qui y ont trouvé un foyer, qui y ont trouvé leur passion », dit-elle. « Depuis quelques mois, la ville a gardé le doigt sur l’interrupteur. Aujourd’hui, elle l’enclenche et éteint la lumière pour de bon. Fatiguée, impuissante et triste, je claque la porte », ajoute, dépitée, la députée flamande.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Belgique - Fraude - Sihame El Kaouakibi

Aller plus loin

La députée Sihame El Kaouakibi suspendue pour six mois de l’Open VLD

La commission statutaire de l’Open Vld, parti belge d’inspiration libérale a suspendu depuis le 16 février, et ce, pour une période de 6 mois, la députée flamande Sihame El...

Vers l’exclusion de Sihame El Kaouakibi de l’Open Vld ?

La députée flamande Sihame El Kaouakibi se retrouve au cœur de la tourmente après que son célèbre asbl anversoise de danse Let’s Go Urban est soupçonnée de malversations...

Belgique : victime de racisme et de sexisme, la députée Sihame El Kaouakibi crie son ras-le-bol

Fatiguée d’être la victime de réactions racistes et sexistes, une élue a décidé de rompre le silence pour se faire entendre. Dans une vidéo postée sur Twitter, la députée...

Un rapport accablant pour Sihame El Kaouakibi

Le rapport de l’inspection flamande des finances sur les subventions accordées au cours des dernières années aux organisations à but non lucratif notamment la célèbre asbl de...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : l’Etat traque les fraudeurs

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a mis en garde les fraudeurs du Registre social unifié qui fournissent de fausses données aux services compétents afin de bénéficier de l’aide directe de 500 dirhams.

Maroc : des sociétés à l’étranger dans le viseur du Fisc

Les contrôleurs de l’Office des changes enquêtent sur des activités suspectes de sociétés créées par des Marocains à l’étranger, soupçonnant un blanchiment d’argent.

Immobilier au Maroc : le fisc marocain en alerte

L’existence de nouvelles pratiques frauduleuses a poussé les services de contrôle de la Direction générale des impôts (DGI) à intensifier leurs inspections fiscales à l’encontre de plusieurs promoteurs immobiliers et entreprises spécialisées dans la...

Crédits immobiliers : un scandale secoue une grande banque à Casablanca

Les services de contrôle interne d’un grand groupe bancaire basé à Casablanca ont découvert des irrégularités dans l’octroi de crédits immobiliers à certains clients. Des directeurs d’agences commerciales, responsables de la clientèle et analystes de...

TVA : la fraude qui coûte très cher au Maroc

La fraude à la TVA coûte chaque année entre 1 et 1,2 milliard de dirhams à l’État, a révélé Younes Idrissi Kaitouni, le directeur général des Impôts (DGI), lors de la présentation de son plan stratégique pour la période 2024-2028.

Maroc : la douane marocaine détecte une grosse fraude

Des réseaux exploitent des personnes souffrant de troubles mentaux comme gérants de sociétés fictives créées pour importer des marchandises en contournant la douane.

Maroc : l’Office des changes détecte une fraude massive

Les services de l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII), en coordination avec ceux de l’Office des changes, ont détecté les transferts illégaux à l’étranger d’importantes sommes d’argent estimées à 750 millions de dirhams, effectués par...

Maroc : quand l’achat des voix s’invite dans les élections

Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.

Achat de véhicules de luxe : le fisc marocain traque les fraudeurs

La Direction générale des impôts (DGI) traque les fraudeurs opérant dans des garages spécialisés dans la vente de voitures de luxe dans les régions de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

Fraude fiscale au Maroc : avocats et médecins traqués

Soupçonnant des cas de fraude, les contrôleurs fiscaux scrutent les déclarations fiscales de certaines personnes exerçant une profession libérale.