Des binationaux font partie de ces 40 Marocains bloqués à Sebta depuis le début de la crise du coronavirus. Ceux-ci sont considérés comme des apatrides. Ils espèrent qu’une solution sera trouvée pour leur retour au Maroc.
Les autorités espagnoles ne sont visiblement pas disposées à les aider, car ils considèrent cela comme une source de dépenses non justifiée. Le gouvernement autonome de Sebta et celui central de Madrid s’étaient entre-temps lancés dans un bras de fer budgétaire à cause de la question d’hébergement des Marocains bloqués. Ces derniers avaient été alors hébergés avec les migrants clandestins mineurs, sans papiers ou d’origine maghrébine, dans une salle couverte baptisée "La Libertad".
Certains Marocains avaient quitté ce centre d’accueil pour s’installer dans des maisons d’accueil. Pour l’heure, les autorités de Sebta ont annoncé la fermeture dudit centre et l’expulsion des migrants qui s’y trouvent vers le Maroc.
Les 266 Marocains rapatriés vers le Maroc sont toujours en quarantaine dans un des hôtels de la côte tétouanaise. Aucun d’entre eux ne serait porteur du coronavirus.